L'impact réel du Brexit sur l'industrie du transport aérien n'est toujours pas clair à quelques jours de la fin de la transition qui prend fin le 31 décembre. De nombreuses questions restent posées sur le sort des compagnies dont l'actionnariat est majoritairement britannique Selon les rumeurs reportées par Reuters , la France et l'Allemagne auraient rejeté les demandes d'assouplissement des règles de l'Union européenne qui obligent les compagnies aériennes sous pavillon européen à ce qu'au moins 50 % de leurs droits de propriété et de vote soit detenus par des investisseurs européens. La tentative menée par l'Espagne dont la compagnie principale Iberia fait partie du groupe IAG , soutenue par l'Irlande et de la Hongrie, n'a pas abouti à assouplir les règles de propriété des compagnies aériennes de l'UE dans un projet d'accord aérien post-Brexit avec le Royaume-Uni dans le cadre d'un accord commercial plus large,
Ces pays s'inquiètent à juste titre de l'impact du Brexit sur IAG International Airlines Group ainsi que sur Ryanair (FR, Dublin Int'l) et Wizz Air (W6, Budapest). IAG avait deployé beaucoup d'efforts pour prouver "l'espagnolité" d'Iberia mais cela ne semble pas avoir été suffisant. Comme indiqué précédemment, les investisseurs britanniques ne seront plus considérés comme des investisseurs européens après la fin de la transition au Brexit la semaine prochaine. Cela pose un dilemme pour les groupes de compagnies aériennes qui ont une base d'actionnaires majoritairement britannique pour les transporteurs actuellement agréés par l'UE.
La compagnie aérienne irlandaise à bas prix Ryanair a décidé de mettre en œuvre des restrictions de droit de vote sur toutes les actions de la société détenues par des ressortissants de pays tiers à partir du 1er janvier 2021 pour garantir que la compagnie aérienne respecte les règles de propriété une fois que le Royaume-Uni aura quitté l'UE.
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