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Brussels Airlines annonce une perte de 182 millions d'euros au 1er semestre en raison de la pandémie

Jeudi 6 août 2020 -


En raison de la pandémie de coronavirus et de son impact sans précédent sur le secteur de l'aviation, Brussels Airlines fait état d'une perte de -182 millions d'euros au cours des six premiers mois de 2020, malgré les mesures drastiques de maîtrise des coûts prises pour combattre la crise.


Le chiffre d'affaires du premier semestre est tombé à 252 millions d'euros, soit 63% de moins que l'année précédente. (S1 2019: 684 millions d'euros).



Brussels Airlines a transporté 67% de passagers en moins entre janvier et juin et le coefficient d'occupation des sièges a baissé de 7,4 points de pourcentage à 72,4%. Le coronavirus, qui a paralysé l'aviation dans le monde en quelques semaines, a eu un impact dramatique sur les résultats financiers de Brussels Airlines au premier semestre 2020. Brussels Airlines a temporairement suspendu tous les vols réguliers du 21 mars au 14 juin 2020. Des capacités de vol minimales ont été maintenues pour le rapatriement de citoyens belges et allemands, pour le transport de matériel médical en Afrique et pour apporter des masques médicaux depuis la Chine. Le 15 juin, la compagnie aérienne a finalement relancé ses vols commerciaux, avec un réseau limité. En conséquence, la compagnie aérienne affiche un EBIT ajusté de -182 millions d'euros pour les six premiers mois de l'année (S1 2019: -36 millions d'euros). L'EBIT a diminué à -211 millions d'euros (année précédente: -36 millions d'euros). La différence par rapport à l'EBIT ajusté est due à des dépréciations de 29 millions d'euros sur les actifs au droit d'utilisation composés de deux Airbus A330-200 et de huit Airbus A319 déjà au premier trimestre.


Le chiffre d'affaires est en baisse de 63%, passant de 684 millions d'euros à 252 millions d'euros. Brussels Airlines a transporté 1 590 448 passagers entre janvier et juin, contre 4 854 603 l'an dernier. 14 114 vols ont été opérés, soit une baisse de 64% par rapport aux 39 267 vols du premier semestre 2019. Le coefficient d'occupation des sièges a baissé de 7,4 points de pourcentage, passant de 79,8% à 72,4%. En réponse à la crise, Brussels Airlines a pris des mesures immédiates et drastiques non seulement pour réduire les coûts variables mais aussi pour réduire les coûts fixes (chômage technique du personnel; arrêt de tous les contrats temporaires; négociations avec les fournisseurs; arrêt de tous les projets et investissements…). Les charges d'exploitation totales ont diminué de 39% à 463 millions d'euros, principalement en raison de la baisse liée aux volumes et des mesures du coût des matériaux et des services.

Renforcement du programme Reboot


Le programme de redressement Reboot Plus, qui était déjà prévu avant que la crise du coronavirus ne frappe, est maintenant encore intensifié en raison de l'épidémie de coronavirus.


Avec Reboot Plus, Brussels Airlines s'attaque structurellement à sa structure de coûts et optimise son réseau en coupant des liaisons marginalement rentables et non rentables, ce qui se traduit par une réduction de la flotte de 30%.


La taille globale de l'entreprise, et en conséquence de ses effectifs, deviendra 25% plus petite. Dans le même temps, la compagnie aérienne se concentre sur la rentabilité structurelle afin de permettre une croissance solide. Le transporteur doit donc réduire ses coûts globaux, augmenter son efficacité et sa productivité. Pour atteindre son objectif de compétitivité accrue et de rentabilité structurelle,


Brussels Airlines prend plusieurs mesures; comme les négociations avec les bailleurs pour réduire la taille de sa flotte; réduction des coûts grâce aux négociations avec les fournisseurs; simplification et automatisation des processus; augmentation de l'efficacité au niveau des opérations et de l'alignement des produits avec les compagnies aériennes du réseau Lufthansa Group. Conformément à son plan de restructuration et pour surmonter la crise actuelle, l'entreprise a récemment franchi deux étapes importantes. Premièrement, un accord pourrait être trouvé avec ses partenaires sociaux concernant le redressement de l'entreprise, qui prévoyait la réduction de 1000 emplois au sein de l'entreprise. Grâce à des mesures alternatives, auxquelles les salariés pouvaient souscrire, le nombre de licenciements forcés est limité à 60. Deuxièmement, le gouvernement belge et la Lufthansa se sont mis d'accord sur un plan de stabilisation pour aider Brussels Airlines à surmonter la crise sans précédent et à devenir structurellement rentable. Depuis la reprise des opérations aériennes le 15 juin, la compagnie aérienne a de nouveau augmenté lentement et progressivement ses opérations aériennes tant pour les vacanciers que pour les voyageurs d'affaires, en fonction de la demande du marché et en tenant compte des restrictions de voyage en constante évolution. En raison de la situation mondiale toujours instable et hautement imprévisible, il n'est pas possible de faire des prévisions pour 2020 dans son ensemble.

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