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En 2022, les Aéroports de la Côte d’Azur ont accéléré vers le tourisme durable

Par ses actions en faveur de la limitation des émissions de carbone, de la diminution de sa propre consommation énergétique ou de la réduction des déchets, le Groupe a accéléré dans sa stratégie visant à soutenir, pour son territoire, le retour à une meilleure connectivité, après 2 années marquées par les conséquences de la crise sanitaire, et le développement d’un tourisme durable. Le développement ou la reprise de lignes aériennes et la reprise du trafic ont permis de contribuer au dynamisme économique de la Côte d’Azur malgré un contexte encore délicat.




La pandémie n’a pas freiné l’engagement des Aéroports de la Côte d’Azur en faveur de la décarbonation de ses activités, ses investissements en la matière n’ayant pas été revus à la baisse malgré un contexte difficile. Et alors que, l’année écoulée, le trafic a retrouvé de la vigueur, le Groupe a prolongé ses efforts sur trois leviers.

D’abord, sur la décarbonation du transport aérien lui-même. Un Airbus A380, avec le soutien du Service de la Navigation Aérienne, a effectué sur la plateforme niçoise son premier test grandeur nature d’un cycle LTO (landing and take-off) 100% réalisé avec du biocarburant sur un de ses moteurs. Cette expérimentation réussie participe à la construction d’un nouveau chapitre de l’aérien, engagé dans la réduction de ses émissions, le cycle LTO étant la phase de vol présentant l’impact environnemental le plus sensible pour le territoire.


Ensuite, sur la réduction des émissions de CO2 au cœur de la plateforme, qui s’inscrit dans le plan d’action visant la neutralité carbone sans compensation en 2030. C’est dans ce contexte que le terminal 1 a été raccordé à la station d’épuration voisine afin de récupérer les énergies fatales des eaux usées de la Métropole. Cette innovation inédite permet de chauffer le terminal et de supprimer sa chaudière au gaz. Pour le territoire, c’est un gain immédiat de 700 tonnes de CO2 par an.


Moins consommer, moins gaspiller


En parallèle de la suppression du gaz, le groupe ACA s’est engagé dans une démarche de réduction de sa consommation d’électricité, déjà intégralement d’origine renouvelable et française. Répondant à l’appel du gouvernement et de son territoire, il a, dès le mois d’octobre, mis en œuvre un plan de sobriété réduisant de 10% sa consommation annuelle. Pour aller encore plus loin, le groupe a également acté la pose de panneaux photovoltaïque, pour ses plateformes de Nice et de Cannes-Mandelieu, et la création d’une ferme solaire d’une capacité de 6GWh, pour sa plateforme du Golfe de Saint-Tropez qui se trouvera alors producteur net d’énergie décarbonée pour son territoire. Réduire son empreinte environnementale passe aussi par assumer une part croissante d’autoconsommation énergétique pour le Groupe.

Le troisième levier mis en œuvre cette année vise à réduire au maximum le gaspillage. D’une part, au sein même des terminaux de Nice Côte d’Azur, le Groupe s’est engagé, avec le soutien de Citeo, à revoir intégralement le système de collecte des déchets, dans les commerces comme sur le parcours des passagers, afin d’optimiser leur recyclabilité. Un dispositif complet de sensibilisation et d’incitation, à destination des partenaires comme des passagers, est ainsi en cours de déploiement et sera définitivement mis en place au printemps 2023. D’autre part, le Groupe a initié, renforcé et pérennisé un partenariat inédit avec les Restos du Cœur. L’aéroport Nice Côte d’Azur est ainsi devenu le seul en Europe à proposer aux voyageurs de faire don à une association des produits retirés de leurs bagages cabine, au lieu qu’ils ne soient destinés à la destruction. En moins d’un an, ce sont ainsi près de 25 000 produits, alimentaires ou non, qui ont pu être redistribués aux bénéficiaires de l’association fondée par Coluche.


Mieux connecter, mieux accueillir


En parallèle à ces actions menées au titre de la stratégie de préservation de son territoire, les Aéroports de la Côte d’Azur ont enregistré en 2022 des chiffres de trafic pour l’aviation commerciale, certes encore en deçà de ceux de 2019, mais qui présentent un rebond fort qui a permis de nourrir le dynamisme économique et culturel du territoire.

Ainsi, l’aéroport Nice Côte d’Azur a terminé l’année avec un taux de reprise de près de 84% par rapport à 2019, soit un volume de 12,12 millions de passagers (à l’arrivée et au départ) pour 144 843 mouvements d’aéronefs commerciaux.

« Au-delà des données chiffrées, nous voulons surtout retenir plusieurs faits marquants comme le retour d’une très bonne connectivité caractérisé par le dynamisme de notre réseau de destinations, internationales pour les deux tiers, avec un record de 9 long-courriers, témoin de l’attractivité mondiale de la Côte d’Azur. Ensuite, la réouverture réussie du terminal 1 le 27 mars. C’était un engagement de ne jamais être un frein à la reprise et cela a permis de mieux préparer le retour du trafic de cœur d’été, de préserver la bonne performance opérationnelle et éviter les soucis rencontrés par d’autres plateformes européennes grâce à la mobilisation de tous les acteurs de l’aéroport. Nous avons ainsi conservé la qualité de service qui demeure notre priorité, notre première responsabilité vis-à-vis de nos partenaires et des voyageurs », résume Franck Goldnadel, président du directoire des Aéroports de la Côte d’Azur.


Cette qualité de service est d’ailleurs au cœur du projet d’extension du terminal 2, rendu nécessaire par les risques de saturation de ses infrastructures. Validé fin 2022, son chantier va pouvoir débuter dès le début de l’année pour une livraison en deux temps, une première tranche à l’été 2025 et une deuxième l’année suivante. Cette extension permettra à l’aéroport de gérer les pics de trafic en préservant le confort des voyageurs, la fluidité de leurs parcours au sein des terminaux et ainsi la ponctualité des vols.


En matière d’aviation générale, 2022 confirme la tendance relevée pendant la pandémie, où le recours à l’aviation privée avait permis de pallier le manque d’avions de ligne et confirmer la nécessité, pour les professionnels, de pouvoir se déplacer rapidement à travers la France et l’Europe. Plus résiliente pendant la crise sanitaire, l’activité 2022 a permis de retrouver voire dépasser légèrement les niveaux de trafic de 2019.

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