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SmartWings transporte les membres de l'institut polaire norvégien à leur base en Antarctique

l'Antarctique était à ce jour le seul continent où Smartwings n’avait pas atterri. Le vol s’est bien déroulé, mais il a été précédé de longs mois de préparation. La compagnie revient sur les défis qu'ils a fallu relever pour réaliser cette opération.


👉 Qui avons-nous transporté en Antarctique ?


Le vol a été commandé par Aircontact pour transporter les membres de l’Institut polaire norvégien vers leur base. La station de recherche Troll, exploitée par l’Institut polaire norvégien, est située à 235 kilomètres de la mer sur la côte est de la princesse Martha en Terre de la Reine Maud et est dédiée à la surveillance de l’environnement et du climat, à la recherche scientifique et à la cartographie.



SmartWings transporte les membres de l'institut polaire norvégien à leur base en Antarctique
Smartwings en Antarctique





👉 À quoi ressemblait la piste ?


Pour atterrir et décoller sur l’aérodrome de Troll, une piste de 3 000 mètres de long et 60 mètres de large construite sur un glacier à une altitude de 1 232 mètres est utilisée. La calotte glaciaire sur la piste a dû être analysée en profondeur avant le vol et sa surface a subi un traitement spécial.


👉 À quoi l’équipage devait-il se préparer ?


L’atterrissage sur le glacier nécessite un équipage hautement spécialisé, composé de trois capitaines Smartwings expérimentés: Tomáš Nevole, Jan Šťastný et Lubomír Malík. Pour se familiariser avec la zone d’opération donnée et l’aéroport, ils ont dû suivre une formation spécifique. Tous les membres d’équipage ont également reçu une formation de survie dans des conditions arctiques. L’avion était équipé de kits de survie polaire et transportait également d’importantes pièces de rechange à bord.






👉 Comment s’est déroulée la communication avec l’équipage ?


Pendant le vol, l’équipage de l’aéronef a reçu des rapports météorologiques et de navigabilité par liaison de données et par téléphone satellite. Pendant le vol, le département technique de Prague a également évalué l’état technique de l’avion grâce à une connexion automatisée de liaison de données.


👉 Comment avons-nous surveillé et évalué les conditions d’atterrissage?


La météo a été soigneusement surveillée cinq jours avant le départ sur la base des prévisions des instituts météorologiques allemands DWD et AWI, qui ont des sources d’information en Antarctique. Pour ce type d’opération, au moins un répartiteur est également affecté à notre centre de répartition, qui surveille et évalue en permanence l’état de l’aéroport, la météo et en cas de changement est en contact avec l’équipage.


👉 Qu’est-ce qui rend l’atterrissage sur l’aérodrome de Troll spécial?


Au lieu de Troll Airfield, il n’est pas possible de planifier un aéroport de secours. Il y a tout l’équipement nécessaire, y compris l’équipement de protection contre les incendies, les cartes d’approche créées spécialement pour cet aéroport et le personnel expérimenté dirigé par Sven Lidström de l’Institut polaire norvégien. En raison du fait qu’il s’agit d’un aéroport dit isolé, où il n’y a pas d’autres options d’atterrissage à portée de main, il était nécessaire d’obtenir une évaluation et une approbation de l’Autorité tchèque de l’aviation civile pour l’utilisation de l’aérodrome de Troll.






Le prochain vol vers l’Antarctique devrait avoir lieu fin février.





texte et photo par SmartWings

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