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Les syndicats d’Air France expriment leur inquiétude

Dernière mise à jour : 25 juil. 2020

Paris le 23 juin 2020 - Christophe Chouleur 


Alors que de très nombreuses compagnies aériennes ont annoncé une réduction d’effectif et des restructurations de leur réseau pour face à la crise provoquée par la crise sanitaire et que la direction d’Air France doit présenter sa stratégie le 3 juillet prochain, une intersyndicale a publié une lettre commune pour faire part de ses inquiétudes et demander à être reçues.  


Dans cette lettre ouverte au ministre de la Transition écologique et solidaire, ainsi qu’au au secrétaire d’Etat chargé des Transports, les 14 syndicats signataires jugent les contreparties de l'aide apportée qui impliquent une transformation en profondeur du modèle économique, organisationnel, social et sociétal de la compagnie sont bien trop contraignantes alors que certaines compagnies pratiquent le dumping social en toute liberté.


Craignant une destruction massive d’emplois, l’intersyndicale sollicite une rencontre et appelle à l’Etat à se rapproprier un outil stratégique pour le pays et a réinvestir pleinement et fermement son rôle de régulateur du transport aérien français.


La CFDT, l’un des signataires, demande dans un édito publié sur son site que de véritables mesures de régulation applicables à l’ensemble des acteurs du secteur soient prises.


S’exprimant sur l’interdiction d’opérer des vols intérieurs dès lors qu’une alternative ferroviaire existe en moins de 2h30 (hors alimentation hubs) le syndicat de Laurent Berger rappelle « qu’envisager de remplacer l’avion par le train est illusoire, si la société souhaite que l’après Covid soit mieux que l’avant, il est utopique de croire que le train puisse remplacer l’avion. Ces dernières décennies, les investissements liés au maillage SNCF n’ont pas été pensés pour répondre à l’intermodal Rail-Air. L’aéroport d’Orly n’est desservi que par la gare de Massy sans autre choix que le taxi ou le bus pour le rejoindre, les faibles fréquences ferroviaires de Roissy sur des horaires pas toujours adaptés et un nombre de quais insuffisant rendent la desserte de CDG ni pratique, ni compétitif. Si l’on ajoute à cela la vitesse réduite des TGV pour le contournement de Paris, le pré acheminement vers Roissy par le TGV s’avère inefficace, surtout pour les passagers voyageant avec des bagages »


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