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  • Album photo : l'Airbus A320neo sous toutes les coutures. Un album signé Yannick Delamarre.

    Après un grand détour à Vancouver, nous revenons à Toulouse pour notre album photo de la semaine qui s'intéresse à l'Airbus A320Nneo avec de très beaux clichés de Yannick qui fête ses 37 ans de spotting dont vous retrouverez le parcours en fin d'album. Nous avons évidement une pensée pour tous les salariés d'Airbus à travers le monde touchés par les conséquences économiques de la crise qui frappe durement tous les acteurs du transport aérien. L'A320neo (new engine option) est l'une des nombreuses améliorations introduites par Airbus pour conserver le lead dans la gamme d'avions monocouloirs. Cette version est la la plus avancée et la plus économe en carburant au monde. L'avion de ligne de base A320neo peut être équipé de deux moteurs de nouvelle génération : le PurePower PW1100G-JM de Pratt et Whitney et le LEAP-1A de CFM International). Il est reconnaissable grace à ses Sharklets un dispositif qui réduit la consommation en carburant De nombreuses compagnies ont dejà passé commande de 3948 exemplaires  d' A320neo, 84 A319neo et 3413 A321neo. Découvrons ci quelques une des compagnies clientes et des livrées portées par cet appareil promis à un bel avenir. La compagnie grecque AEGEAN va recevoir quarante six exemplaires dans les cinq ans à venir. Il est équipé de moteurs Pratt&Whitney GTF. La compagnie a profité de la livraison de son premier exemplaire en février 2020 pour dévoiler sa nouvelle livrée. Le premier appareil destiné à Wizz Air a effectué son 1er vol d'essai le 12 mai dernier. Il rejoindra les rangs des 8 A321neo dejà présents dans la flotte de la compagnie low cost. Au total Wizz Air a commandé 184 Airbusneo. Vueling la filiale low-cost du groupe IAG a passé une commande de 47 exemplaires de l'A320NEO et a déjà recu de nombreux exemplaires. Deux Airbus A320 aux couleurs de compagnies indiennes évoluent dans le ciel Toulousain avec un exemplaire aux couleurs d'Indigo et l'autre qui porte la très belle livrée de Vistara. Peu connue en Europe voici Zhejiang Loong Airlines également connue sous le non de Loongair Basée à Shanghai, Juneyao Air exploite une flotte de 40 Airbus A320 dont 2 Airbus A320neo. Pour terminer ce tour d'horizon voici deux appareils qui n'avaient pas encore reçu leurs réacteursau moment ou ils ont été surpris par notre spotter. Le premier porte les couleurs d'Aeroflot ... ... et le second celle très colorée d'Air Calin. Spotter depuis 37 ans notre photographe de la semaine, Yannick Delamarre,  a vu évoluer la technologie, tant au point des appareils photos que des avions : shooter un  DC8 avec un 24x36 jusqu'à transcrire une rafale de 12 images d'un A350 sur la carte d'un reflex numérique Terminé, les diapositives rayées à la sortie du laboratoire ou le rouleau qui ne s'est pas engagé sur les terrasses de Francfort. Fini également les problèmes de frontières et de devises étrangères ;) . Une grande passion née sur les bancs du collège aux côtés d'un futur pilote de 777. Passion qui n'a cessée de grandir lors d'une saison sur le tarmac d'Orly et au gré de voyages à travers l'Europe avec des rencontres aussi improbables qu'extraordinaires. Presque 4 décennies de photos et un nombre d'anecdotes, de souvenirs plus ou moins bons qui enrichissent chaque voyage. Et ce n'est pas terminé, le plaisir de retrouver d'autres passionnés plusieurs années après la 1ere rencontre sans même se donner rendez vous. C'est aussi cela la magie du spotting Retrouvez Yannick sur twitter ou il publie sous le pseudo d'Eurospot et est suivi par de nombreux amateurs : @cliper31

  • Analyse de la reprise du trafic aérien dans le monde.

    Gate 7 fait un nouveau point sur la progression du trafic aérien dans le monde. Découvrez en 5 visuels, les tendances de reprise et les enseignements essentiels de cette nouvelle analyse : 1 / La reprise marque le pas en Asie du Nord-Est. La résurgence du virus ralentit la reprise globale en Chine. Un fort rebond est observé en Europe avec une dynamique solide soutenue par la réouverture des frontières et la relance du trafic touristique saisonnier. 2/ Zoom sur l'Europe : Malgré une accélération marquée au cours des deux dernières semaines, la reprise est globalement conforme aux aux prévisions initiales. 3/ La reprise atteint un plateau et ralentit en Chine, en raison de la résurgence du virus et du confinement à Pékin. la situation pourrait revenir à la normale à la fin du troisième trimestre 2020. A l'inverse, le trafic poursuit sa montée en puissance aux États-Unis malgré le contexte sanitaire et politique et pourrait atteindre les niveaux de 2019 au début de 2021. Malgré tout la Chine, forte de son marché intérieur et de l'absence de saisonnalité pourrait revenir à la normale 2,5 fois plus vite que les Etats-Unis. Différentes situations pour les deux acteurs majeurs ; L'Europe rouvre ses frontières aux citoyens chinois et interdit aux voyageurs américains l'accès à son territoire. 4/ L'espace aérien européen est de plus en plus fréquenté. Une situation sanitaire sous contrôle, la réouverture des frontières et la saison touristique contribuent à l'accélération du trafic. À l'exception du Royaume-Uni, presque tous les pays européens connaissent une forte montée en puissance au cours des deux dernières semaines (moyenne de 42% en semaine) Les tendances observées devraient se prolonger en juillet et août avec l'accélération du trafic long-courrier en provenance d'Asie et d'Amérique. 5 / Ce qu'il faut retenir : La reprise du trafic s'aplatit en Asie, principalement en raison de la décélération en Chine et des restrictions de voyage imposées dans plusieurs pays. Les compagnies européennes décollent à nouveau, augmentant la montée en puissance du trafic dans la région. La dynamique de l'UE est la plus forte au monde au cours de la seconde moitié de juin. Avec le décollage d'Emirates, la concurrence avec Qatar Airways sera plus intense dans les prochaines semaines. Les deux se disputeront le leadership du ciel mais avec des stratégies différentes. Une grande partie des passagers des vols intercontinentaux repartira à partir de début juillet, augmentant le trafic sur des axes stratégiques tels que les liaisons Atlantique Nord ou Europe-Asie La moitié des compagnies aériennes ont repris leurs opérations commerciales depuis le 15 juin. Les États comme Hong Kong et Singapour, ou les pays sans marché intérieur, sont les plus vulnérables à ce stade, avec pratiquement aucune éclaircie en vue jusqu'à la réouverture des frontières internationales. Une étude et présentation d'Olivier Joffet

  • Transavia reprise et perspectives : l'interview de Nicolas Hénin

    L’équipe gate7 poursuit son tour d’horizon des compagnies aériennes bien implantées sur le territoire français dans le cadre de la reprise de leur activité suite à la pandémie. Nous analysons avec elles les challenges, opportunités et perspectives de croissance dans un paysage aérien incertain et profondément modifié. Après Volotea, et avant de poursuivre avec d'autres compagnies, Gate7 a rencontré Nicolas Hénin, directeur général adjoint commercial et marketing de Transavia France, à l'occasion de l'ouverture de la base de Montpellier pour évoquer avec lui les perspectives à court et moyen terme et la stratégie de développement de la compagnie low-cost du Groupe Air-France KLM. G7 :Que représente l’ouverture de la base de Montpellier pour Transavia ? N.H : C’est un plaisir énorme de pouvoir enfin ouvrir cette base qui constitue notre développement majeur de l’année 2020. Nous avons dû malheureusement repousser l’ouverture qui était prévue initialement début avril à cause de la crise sanitaire. Nous ouvrons cette nouvelle base avec un programme qui est finalement très proche de celui prévu au départ avec 15 destinations sur les mois de juillet et août. Etre capable de faire cela, répondre à l’enthousiasme et l’engouement que nous avions suscités ici est vraiment une satisfaction et un motif d’espoir et d’optimisme après des mois difficiles. C’est une belle journée pour Transavia. G7 : Il s’agit de votre quatrième base, combien de temps s’est écoulé entre le moment où vous avez commencé à réfléchir à une nouvelle implantation et la concrétisation de ce projet ? N.H : Cela fait un moment que nous y réfléchissons. La dernière fois que nous avions ouvert une base ne date pas d’hier, c’était il y a déjà 10 ans. Nos priorités de croissance étaient ailleurs : poursuivre le développement d’Orly, atteindre une taille critique à Nantes et Lyon avec un objectif d’être numéro un ou deux sur nos bases plutôt que de se disperser partout. La levée de la limitation de la flotte de Transavia signée l’été dernier a été un véritable déclencheur et nous a permis d’entrevoir des possibilités d’accélération de croissance plus importantes et lointaines qu’initialement envisagées. Cette quatrième base est l’occasion de concrétiser cette nouvelle phase de notre développement. Le choix de Montpellier s’est fait très naturellement, aucune autre compagnie n’y était basée et la localisation de Montpellier offre de belles possibilités de développement. G7 :D’autres low-cost telles que Ryanair, easyJet, Wizz Air, Volotea et Vueling s’intéressent également au marché français ; certaines se sont d’ailleurs recentrées sur le marché domestique ou au départ des régions. Comment Transavia compte répondre à cette concurrence ? N.H : De manière générale le marché français est encore peu pénétré par les low-costs en comparaison avec d’autres pays, le Royaume Uni, l’Espagne, l’Italie par exemple. Cela signifie qu’il y a en France des marges de croissance identifiées par toutes les compagnies. Cela signifie plus de concurrence évidement, mais nous voyons cela comme une opportunité pour stimuler notre attractivité où nous sommes déjà présents et également étendre notre empreinte en France à plus long terme. G7 : Transavia a-t-elle vocation à rester exclusivement sur le marché français ou l’ouverture de bases à l’étranger est également envisagée ? N.H : Aujourd’hui notre objectif prioritaire reste le marché national, qui offre un potentiel important. Nous y sommes positionnés pour défendre ce que nous avons déjà gagné mais aussi pour être en capacité de passer rapidement à l’offensive pour alimenter notre croissance et étendre notre empreinte. Il reste beaucoup à faire sur ce marché. G7 :Transavia a un réseau très orienté vers le bassin méditerranéen. D’autres compagnies comme Wizz Air se développent très vite et tous azimuts, notamment vers l’Est. Est-ce cela peut évoluer pour Transavia ? N. H : Cela peut évoluer bien sûr. Le bassin méditerranéen est notre cœur de réseau. Il nous a permis de nous développer et d’atteindre la rentabilité depuis 3 ans. C’est là que la marque s’est fait connaître et est appréciée des clients. C’est donc naturellement vers ces destinations que nous nous tournons quand nous ouvrons une nouvelle base comme Montpellier. Au-delà d’une certaine taille il faudra élargir nos horizons et y réfléchir plus profondément. La croissance passera forcément par un élargissement au-delà du bassin méditerranéen que ce soit à l’Est, au Nord, ou au Moyen Orient. G7 : A l’issue de la crise, on a l’impression que les low-costs sont mieux placées pour tirer leur épingle du jeu que les compagnies traditionnelles. Est-ce votre sentiment ? N.H : A court terme, le trafic intra européen sera le premier à reprendre, notamment le trafic affinitaire avec des passagers voulant retrouver leurs familles, et la demande est actuellement très forte. Ensuite la crise économique et la potentielle baisse de pouvoir d’achat favorisent les compagnies en mesure de proposer des tarifs attractifs. Tout cela laisse supposer que les low-costs risquent de repartir plus vite. Il faut toutefois rester humble par rapport à cette crise. Toutes les incertitudes qui existent encore nous obligent à voir les choses à très court terme. Difficile d’imaginer la demande à 6 mois-un an. Ce que nous constatons en revanche c’est une très forte demande de last minute. G7 : Transavia a-t-elle revu ses tarifs à la baisse ou est-elle au même niveau de tarifs qu’avant la crise ? N.H : Nous sommes au même niveau que d’habitude à ceci près que pendant 3 mois l’absence de ventes à conduit à ce qu’il y ait mécaniquement beaucoup de prix bas encore à la vente en juillet aout. Cela est en train de partir très vite avec la poussée de réservations depuis à peu près une dizaine de jours. Il y a eu un effet de bonnes affaires mais nos vols se remplissent et il y en a de moins en moins malheureusement. G7 : Il y a beaucoup de discussions en cours au sein du groupe Air France KLM. Peut-on parler du rôle que Transavia est amenée à y jouer ou est-ce prématuré ? N.H :Je ne peux pas vous en dire beaucoup plus aujourd’hui sur le sujet. Benjamin Smith a clairement dit qu’il fallait repenser l’offre domestique du groupe Air France. Ceci n’est pas nouveau et la crise a accéléré cette réflexion. Au sein de cette nouvelle organisation Transavia aura un rôle à jouer mais il est trop tôt à ce stade pour en dire plus. Nous devrions être fixé rapidement. G7 : Comment se positionne Transavia vis à vis d’Air France ? Nous avons deux offres très différentes. Nous avons un produit low-cost avec un produit simple et efficace que cela soit au sol ou en vol avec une promesse claire. Air France est sur du produit legacy qui s’adresse à des voyageurs d’affaire ou à des touristes avec d’avantage de services tels que Skypriority et des salons. Certains clients sont très attachés à la marque Air France et d’autres préfèrent voler low-cost et apprécient Transavia qui leur apporte un autre produit qui correspond à leurs attentes. Les deux compagnies offrent une réelle complémentarité dans le marché et sont destinées à des types de clientèle avec des attentes différentes.

  • TARMAC Aerosave s'installe à Paris-Vatry

    Paris le 1er juillet 2020 - Gate7 a participé à la conférence de presse organisée pour célébrer l'implantation de Tarmac Aerosave à l’aéroport de Paris-Vatry. Avant de préciser les ambitions de TARMAC Aerosave à Vatry, son président, Patrick Lecer, est revenu sur la période du confinement durant laquelle l’enjeux majeur a été de préserver l’entreprise et l’emploi de ses 370 collaborateurs. Cette période a également contraint l'entreprise à reporter quasi intégralement son activité sur le stockage d’appareils afin de répondre aux besoins de ses clients. La décision de s’implanter à Vatry, a-t-il tenu à rappeler, n’est pas seulement une conséquence du COVID, qui a été un accélérateur, et s’inscrit dans une réflexion lancée il y a plus d’un an sur la nécessité de s’installer sur d’autres plateformes en Europe et à l’étranger. Si la surface de stockage a été importante lors du choix de Vatry, Patric Lecer précise que la construction d’un nouveau hangar qui permettra d’assurer la maintenance des appareils a été tout aussi décisive. Les activités ont déjà commencé et la plateforme devrait être rapidement occupée par des avions venant de tous horizons et de la main d’oeuvre en provenance d’autres sites mais également recrutée au niveau local. TARMAC Aersave a été fondée par 3 actionnaires principaux, Airbus, SUEZ et Safran qui avaient anticipé les besoins de recyclage écologique futurs. Progressivement TARMAC Aerosave a identifié d’autres activités autres que le démantèlement et le recyclage des avions en fin de vie pour laquelle elle avait été créé et a développé une gamme globale de service avec les activités de stockage, de maintenance associée, de révisions … Vatry vient s’ajouter aux 3 autres sites existants de Tarbes, Teruel et Toulouse-Francazal qui réunis offrent 270 places de parking, soit 15 kilomètres de pistes avions et 80 places moteurs. Au 15 juin 2020 plus de 200 appareils étaient stockés sur les différents sites de TARMAC Aerosave. Fait intéressant 80 % des clients de la société sont des loueurs d'avion ("lessors") les 20 % restant étant des compagnies aériennes. Depuis sa création TARMAC aerosave a reçu 1000 avions dont 75 % sont repartis en service les autres ayant été recyclés avec un taux de valorisation de 90 %. La société qui détient de nombreuses certifications accueille tout type d'avions : Airbus, Boeing, ATR, Bombardier Embraer et un atelier moteur dédié s'occupe du démantèlement ou de la réparation des moteur CFM 56. Texte et photos de Christophe Chouleur

  • L'industrie aéronautique au Maroc devra s'adapter aux nouveaux enjeux

    Gate7 partage avec vous l"article paru dans Finance News Hebdo du 27 juin signé B.Chaou pour lequel notre expert Olivier Joffet a été consulté. Le Maroc a plusieurs cartes en sa faveur qui doivent lui permettre de continuer à être un acteur régional majeur. Le secteur aéronautique connaitra de grands changements durant les années à venir, tant sur les plans industriels que stratégique. L'aéronautique est l'un des secteurs les plus impactés par cette crise. Sa chaîne de valeur dans son ensemble n'a guère été épargnée, allant des compagnies aériennes jusqu'aux constructeurs aéronautiques. Afin de minimiser l'impact de cette crise, des plans de restructuration, accompagnés du soutien gouvernemental, ont été tout récemment annoncés. En France, l'Etat a initié un plan d'aide doté d'une enveloppe de 15 milliards d'euros dédiée à la relance du secteur. Mais la contrepartie serait, entre autres, la relocalisation vers la France de certaines de leurs activités vers la France ainsi que l'orientation vers la construction d'avions moins polluants pour la réduction d'émission de gaz à effet de serre. Etant fortement lié à l'industrie aéronautique française et européenne de manière générale le Maroc demeure concerné par ce revirement stratégique. Le Maroc a des cartes à jouer Interrogé sur l'impact de la relocalisation et du nouveau plan d'aide de l'Etat français en faveur du secteur, Airbus nous a confié qu'il est aujourd'hui trop tôt pour estimer les retombées de ces nouveaux paramètres sur la stratégie, et de l'impact que cela aura sur ses sous-traitants. La position du Maroc est néanmoins claire aujourd'hui : rester le partenaire fidèle de l'Europe et récupérer certaines activités qui pourraient être délocalisées des autres pays, notamment de la Chine. D'ailleurs le ministre de l'Industrie, du Commerce et de l'Economie verte et numérique, Moulay Hafid Elalamy, a dit dans une récente interview diffusée sur Euronews que " nous avons des capacités de production et d'ingénierie importantes qui peuvent être mises à contribution pour que l'Europe devienne encore plus compétitive, évidemment en récupérant une partie de ce qui se fait à l'extérieur. Ainsi le Maroc a la volonté de conserver sur son sol l'ensemble des acteurs aéronautique déjà implantés. De plus, on imagine mal qu'un industriel tel qu'Airbus, présent au Maroc depuis plus de 50 ans, relocalise l'intégralité de sa chaine de valeur en France. "En s'implantant à Casablanca, Airbus a été à l'initiative de la création de tout un écosystème aérospatial au Maroc (création d'emplois, recettes à l'export, développement d'une chaîne de valeur), entrainant l'implantation d'entreprises comme Safran, Daher, Figeac Aero qui se sont greffées à cette plateforme au fil du temps" nous explique Olivier Joffet, consultant en stratégie et spécialiste du secteur aérien. "L'industrie aéronautique marocaine est aujourd'hui présente sur l'ensemble de la chaîne de valeur ( conception, ingénierie, assemblage, composants, matériaux, systèmes, sièges...) et permet de répondre à des enjeux cruciaux pour la production aéronautique, notamment via l'accélération des cadences de production dans un environnement requérant une haute technicité et employant des composants et matériaux parmi les technologies les plus avancées. Le portefeuille de pièces produites au Maroc est très large : panneaux de fuselage pour A320, nacelles, sièges, matériaux compotes , pièces pour maintenance.. ) poursuit-il. Il faut par ailleurs noter que le principe d'une relocalisation pose énormément de contraintes pour les constructeurs aéronautiques car le Maroc a pu se positionner en temps que partenaire stratégique et à forte valeur ajoutée en termes de coûts. La dépendance des constructeurs de l'écosystème mis en place dans le Royaume n'est donc pas façile à détricoter. Notre interlocuteur rappelle à cet effet que "dans le cas du Maroc, la qualité des produits, les connaissances et le savoir-faire acquis, la proximité géographique avec le Maroc et l'Europe et la structure des coûts, sont des atouts non négligeables pour poursuivre les activités déjà en place dans le pays". Malgré ces paramètres en faveur du Maroc, le pays doit d'ores et déjà réfléchir à la manière de s'adapter aux nouvelles exigences européennes. Il reste primordial pour l'industrie marocaine de prendre en compte les nouveaux enjeux environnementaux économiques mais également organisationnels. Une industrie diversifiée Pour rappel, le secteur aéronautique au Maroc est constitué de 140 sociétés générant 17.500 emplois directs. Il représente un chiffre d'affaires à l'export de 1,9 milliard de dollars. Contrairement à ce que l'on peut penser, l'industrie aéronautique marocaine bénéficie d'un tissu industriel assez diversifié. "Au delà de l'aviation civile, plusieurs industriels présents dans le pays, développent des hélicoptères ( parapublics, militaires, médicalisés... ), des avions de combat, des drones, des solutions de défense et/ou spatiales, typiquement le cas d'Airbus et Safran. Depuis quarante ans l'Etat marocain a aussi fait le choix d'équiper ses forces armées et de sécurité avec du matériel Airbus, hélicoptères par exemple. Le pays est l'un des Etats les plus équipés en Afrique et cette relation privilégiée entre l'Etat marocain et Airbus sera un atout pour la poursuite du développement de l'aéronautique au Maroc" déclare Olivier Joffet. La seconde force réside dans la compagnie nationale marocaine. Effectivement la Royal Air Maroc est une compagnie majeure sur l'axe Europe - Maroc - Afrique de l'Ouest, générant d'importants trafics. Elle est devenue une compagnie de référence en Afrique du Nord et poursuit sa montée en qualité par son intégration récente au sein de l'alliance OneWorld, aux cotés de Qatar, British Airways ou American Airlines. Avoir une compagnie de taille permet sans aucun doute de soutenir l'industrie aéronautique du pays. #Airbus #industrieaéronautique #Maroc #Safran #Daher# #

  • Reportage : Transavia inaugure sa nouvelle base de Montpellier

    Gate7 était à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée pour l’inauguration de la nouvelle base Transavia et vous propose ce reportage photo inédit. Après avoir repris ses vols le 15 juin au départ de Lyon et Nantes et le jour même au départ de Paris Orly, Transavia a inauguré sa quatrième base à l’aéroport de Montpellier-Méditerranée, avec deux vols inauguraux opérés dans l’après-midi à destination de Palerme (Sicile) et de Faro (Portugal). Cet événement constitue une excellente nouvelle dans un environnement difficile alors qu’une reprise progressive des vols est annoncée dans toute l’Europe. Pour fêter dignement ce lancement Gate7 s’est rendu sur place. Lors d'une courte cérémonie Emmanuel Brehmer, président du directoire de l'aéroport de Montpellier Méditerranée et Nicolas Hénin, directeur général adjoint commercial et marketing de Transavia se sont félicité de ce développement qui représente une étape importante tant pour l’aéroport que pour la compagnie et une opportunité pour les voyageurs de la région. C’est au tout récent Hall 2 aux couleurs de Transavia que les passagers de ce vol inaugural étaient conviés pour s’enregistrer. Les passagers en partance pour Palerme sont arrivés en premier et ont été accueillis par un arche vert aux couleurs de la compagnie avant de se rendre aux banques d’enregistrement ou le personnel d’Alyzia vêtu de vert les attendait. Des biscuits commémoratifs et des tags bagages leur ont été remis pour fêter l'événement. En solo, en couple ou en famille les voyageurs venus de la région ou de beaucoup plus loin ont tous exprimé leur joie de pouvoir voyager vers Palerme avec un vol direct qu’ils voyagent pour leur loisir ou pour rejoindre leur famille ou leur pays d’origine. Les premiers passagers à destination de Palerme Le premier Boeing 737NG aux couleurs de Transavia s’est posé pile à l’heure avec aux commandes le commandant Jim Heliot. Il a été accueilli, selon la tradition, par les camions pompiers de l’aéroport qui ont fait un water salute à son passage vers son point de stationnement. L’escalier installé, les passagers en provenance de Palerme, un peu surpris de l’accueil en grande pompe qui leur était réservé, sont descendu. L’équipage a ensuite rejoint les équipes de l’aéroport de Montpellier et Nicolas Hénin pour une cérémonie de coupé de ruban devant la foule des journalistes de la presse locale. Peu de temps après les passagers à destination de Palerme ont été accueillis à bord par les PNC et l'appareil a quitté Montpelier sous un grand soleil. Le second vol du jour est arrivé plus tard dans l'après-midi en provenance de Faro ou il est reparti rapidement avec de nombreux nouveaux clients de Transavia. Transavia exploitera les liaisons suivantes au départ de Montpellier Méditerranée : Espagne : Séville et Palma de Majorque Grèce :Athènes et Heraklion Italie : Palerme Portugal : Faro, Lisbonne et Porto Algérie :Alger et Oran Maroc :Agadir et Marrakech Tunisie : Oujda, Djerba et Tunis Retrouvez prochainement notre interview de Nicolas Hénin #Transavia #AeroportMontpellier #Boeing737 Texte et photos de Christophe Chouleur pour Gate7

  • Le Proust voyageur de Beyza Delibas

    Notre avgeek de la semaine Beyza Delibas est une jeune pilote turque. Initiée aux mathématiques et aux sciences physiques dès son plus jeune âge et elle a été très rapidement su qu’elle voulait entreprendre une carrière dans l'aviation. Avec un baccalauréat en génie aérospatial en poche elle a commencé la formation de pilote à 22 ans. Beyza pense que rien n'est difficile si on le veut, même si bien sûr elle a rencontré quelques difficultés pendant l'entraînement. Selon elles les meilleures choses de la vie sont généralement difficiles et les routes difficiles mènent à de belles destinations. Elle n’a jamais eu le sentiment que c’était plus difficile de devenir pilote pour une femme que pour un homme partant du principe que tous passent par le même processus de formation. Actuellement clouée au sol par la COVID-19, Beyza espère vite reprendre les airs. Quand elle ne vole pas elle adore voyager, lire et danser. Faisons plus ample connaissance avec elle grâce à notre questionnaire du Proust Voyageur. # Que signifie le mot voyage ? Quand je voyage mon esprit peut se concentrer sur quelque chose de nouveau et d'excitant. Le but du voyage est pour moi de connaitre de nouvelles cultures et coutumes et vraiment d'ouvrir mon esprit. # Votre compagnie préférée ? Emirates # Une autre préférence ? Qatar # Vous êtes plutôt OneWorld, Skyteam ou Star Alliance ? Star Alliance # Combien effectuez-vous de vols par ans ? A peu près 120. # Votre avion préféré ? Le géant des airs l'Airbus A380 # Votre aéroport préféré ? Miami Executive Airport # Votre tout premier vol ? Lufthansa, à l'âge de 11 ans en Boeing 737 entre Ankara et Düsseldorf. # Votre dernier vol ? Avec Turkish Airlines en B777-300ER sur la route New York-İstanbul # Votre meilleur vol ? Toujours sur Turkish Airlines en Airbus A320 entre Istanbul-Paris, C'était mon quatrième voyage à Paris et j'étais très excitée à l'idée d'y revenir car j'adore cette ville. # Hublot ou couloir ? Hublot car les vues sont à couper le souffle # Que faites-vous durant le vol ? En tant que passager j'écoute de la musique ou regarde des films. En tant que pilote je me concentre sur ma tâche tout en profitant de la vue. # La destination ou vous rêvez d'aller ? Les Maldives # Votre prochaine destination ? Direction les iles grecques. # Qu'emportez-vous dans votre valise ? Mes produits de beauté. # Dans quel état d'esprit êtes-vous quand vous faites votre valise ? Ais je vraiment besoin d'emporter tout cela ? ;-) # Où est le bout du monde ? Dans la tête de chacun. # Une devise de voyage ? Achète-toi un billet et pars ! # Un voyageur qui vous inspire ? Murad Osman. Les perspectives sur ses photos sont incroyables et m'inspirent. # Une anecdote lors d'un vol ? Je pilotais en solo sur un vol à destination de Prague. J'ai atterri et parqué l'avion et devais signer un formulaire. L'employé qui était là n'en revenait pas qu'une jeune femme puisse piloter seule. # Votre plus grande peur en vol ? Le risque aviaire même si nous sommes entrainés à y faire face. # Votre hôtel préféré ? Le Four Seasons Hotel d'Istanbul qui offre une vue magnifique sur le Bosphore et est magnifiquement décoré. Retrouvez Beyza Delibas sur les réseaux sociaux : Twitter : @BeyzaDelibass Facebook & Instagram : Beyza Delibas

  • Album photo spécial Vancouver par Kent Matthiesen

    Paris le 27 juin - Pour ce nouvel album photo nous allons à Vancouver à la découverte des clichés de Kent Matthiesen fasciné par les avions depuis son enfance passée proche de l'aéroport. Découvrez son portrait en bas de notre album. Vancouver offre une belle variété d'appareils et de compagnies avec une combinaison de vols intérieurs et américains, de nombreux transporteurs en provenance d'Asie et les vols saisonniers d'Europe en été. Avec la Covid 19, le trafic est beaucoup plus léger, mais certains avions intéressants et inhabituels pour Vancouver tel que Vietnam Airlines, Tahiti Nui, China Southern A380 s'y posent. Commençons, comme il se doit, avec "The Queen" aux couleurs de British Airways dont on espère que la flotte reprendra les cieux. Vancouver offre un arrière plan superbe pour ce Boeing 787 d'EVA qui atterrit après un long voyage en provenance de Taiwan. Un autre superbe Boeing 747 aux couleurs de Lufthansa à l'approche sur fond enneigé Avec la pandémie certaines compagnies ont opéré des routing inhabituels. C'est le cas de ce 787-9 d'Air Tahiti Nui qui fait escale à Vancouver entre Papeete et Paris au lieu de son habituel stop à Los Angeles. Le trafic local peut être l'occasion de très beaux clichés comme celui de cet Airbus A220 qui porte la nouvelle livrée d'Air Canada. Philippine Airlines dessert la citée de Vancouver, connue pour sa qualité de vie, en Airbus A350-900. Cet Airbus A350-900 de Sichuan arbore une livrée spéciale Panda. C'est aussi le 37eme Airbus A350 livré par Airbus en 2019. Remarquez les "Split Scimitar Winglets" de ce Being 737 MAX 8 d'Air Canada lors d'un atterrissage de nuit. Un cliché pris avant que l'appareil ne soit cloué au sol. Le géant des cieux qui porte l'Union Jack sur sa dérive décolle pour Londres Avant de vous présenter notre talentueux photographe, terminons cet album comme nous l'avons commencé par ce superbe Boeing 747 de British Airways. Kent Matthiessen notre photographe de la semaine, s'amusait déjà àfaire du vélo près de l'aéroport dans son enfance. Il est entré maintenant dans la cinquantaine et a commencé à prendre des photos depuis 10 ans. C'est son hooby et non son travail En plus de l'émerveillement de regarder ces merveilles d'ingénierie, c'est pour lui un défi personnel de voir ce qu'il arrive à capturer et d'inspirer les autres via les médias sociaux. Depuis qu'il s'est concentré sur l'aviation il y a quelques années, son compte Instagram a vraiment grandi. Il poste ses photos également sur Twitter, et a récemment cédé à Facebook qu'il a rejoint. Beaucoup de pilotes l'ont contacté au sujet des photos de leurs vols qu'il capturé. Certains le prévienne même avant leur arrivée en espérant qu'il puisse se libérer. Kent adore voyager et a pris des photos d'aviation au Japon, en Corée et dans quelques autres endroits. Etant proche de Seattle, il prend également des photos à l'usine Boeing d'Everett sauf en ce momentla frontière entre le Canada et les USA étant fermée pour les voyages non essentiels. #airplaines #vancouver #YVR #airports #aircanada

  • Fondée il y a 20 ans Skyteam lance Skycare & Protect

    À l'occasion de son 20e anniversaire, SkyTeam, l'alliance mondiale qui regroupe 19 compagnies aériennes, a lancé le programme SkyCare & Protect. Ce nouvel engagement à l'échelle de l'alliance prévoit que les 19 partenaires aériens soutiennent une série de mesures de sécurité personnelle pour aider à protéger les passagers et les employés des compagnies aériennes lorsqu'ils voyagent sur ou entre les membres de SkyTeam. Annonçant cet engagement, Walter Cho, président de SkyTeam, a déclaré: « Il y a 20 ans aujourd'hui, SkyTeam a été fondée avec la promesse de se soucier davantage de nos clients. Bien que le monde et notre industrie aient radicalement changé au cours des six derniers mois, des initiatives telles que SkyCare & Protect sont un exemple éclatant de l'engagement de l'alliance à prendre soin des clients lorsqu'ils voyagent sur le réseau de SkyTeam. » SkyCare & Protect rassemble les pratiques de sécurité et d'hygiène de chaque compagnie aérienne membre et les recommandations des autorités de santé et de l'industrie. Cela comprend l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), l'Association du transport aérien international (IATA) et les Centres de prévention et de contrôle des maladies (CDC, ECDC). Kristin Colvile, PDG et directrice générale de SkyTeam, a déclaré: «Alors que nous célébrons deux décennies depuis la création de SkyTeam, nous voulons que nos clients sachent que SkyTeam et ses compagnies aériennes membres ont toujours fait de la sécurité personnelle de chaque passager notre priorité numéro un. SkyCare & Protect améliore l'ensemble du parcours client à la lumière de la pandémie de COVID-19, mais ces mesures évolueront, la santé et la sécurité continueront de faire partie des fondements de SkyTeam. » SkyCare & Protect se compose actuellement de 15 mesures, basées sur cinq couches de protection qui améliorent la sécurité personnelle à chaque étape du voyage. Prets à voler : En tant qu'alliance axée sur la technologie, les membres se sont engagés à créer un voyage sans contact. Toutes les compagnies aériennes offrent aux passagers la possibilité de s'enregistrer numériquement pour leurs vols. Cela limite les contacts avec le personnel de l'aéroport et réduit le besoin de toucher des surfaces telles que les kiosques. Propreté : Les membres se sont engagés à prendre de multiples mesures pour assurer les plus hauts niveaux de propreté. Cela comprend un nettoyage accru des zones à contact élevé à la fois à l'aéroport et à bord, tandis que les avions sont désinfectés intensivement plus fréquemment. Sur demande, des lingettes de nettoyage sont disponibles si les clients souhaitent nettoyer davantage leur espace. De plus, la majorité des avions modernes opérant dans les flottes des membres de SkyTeam sont équipés de filtres à air à haute efficacité (HEPA) de qualité hospitalière. Ces filtres emprisonnent plus de 99,95% des particules, y compris les bactéries et les virus, permettant à l'air frais de circuler dans la cabine toutes les trois minutes en moyenne. Protégé.e.s: Dans les hub des membres, diverses mesures ont été mises en œuvre conformément aux réglementations locales, notamment des marquages ​​au sol, des files d'attente contrôlées et des panneaux de signalisation pour faciliter l'espacement approprié. Des postes d'hygiène avec des désinfectants pour les mains sont disponibles et l'utilisation de masques par le personnel de l'aéroport et / ou des écrans transparents placés entre les clients et le personnel offrent une meilleure protection. Pour créer un espace plus sûr pour tous les voyageurs et le personnel de bord, les membres exigent actuellement l'utilisation de couvre-visages pour le personnel de cabine et les passagers. Présélectionné.e.s Certains membres peuvent effectuer des contrôles de santé des passagers, conformément aux exigences réglementaires et gouvernementales locales. Cela pourrait inclure des contrôles de température à l'aide de caméras thermiques ou de thermomètres portables à différents moments du voyage. Les clients peuvent également être invités à poser des questions sur leur santé pendant la procédure d'enregistrement ou, pour certaines destinations, ils peuvent exiger un certificat de santé. Informé.e.s Pour permettre aux passagers de prendre des décisions éclairées sur leurs projets de voyage, les membres mettront régulièrement à jour les informations de voyage sur leurs sites Web. Cela comprend un aperçu des mesures qui ont été mises en place pour protéger le bien-être des voyageurs. SkyTeam et ses 19 membres restent déterminés à créer une expérience de voyage plus sûre pour tous les voyageurs avec SkyCare & Protect. #skyteam #Skycare&Protect #alliances

  • Les syndicats d’Air France expriment leur inquiétude

    Paris le 23 juin 2020 - Christophe Chouleur Alors que de très nombreuses compagnies aériennes ont annoncé une réduction d’effectif et des restructurations de leur réseau pour face à la crise provoquée par la crise sanitaire et que la direction d’Air France doit présenter sa stratégie le 3 juillet prochain, une intersyndicale a publié une lettre commune pour faire part de ses inquiétudes et demander à être reçues. Dans cette lettre ouverte au ministre de la Transition écologique et solidaire, ainsi qu’au au secrétaire d’Etat chargé des Transports, les 14 syndicats signataires jugent les contreparties de l'aide apportée qui impliquent une transformation en profondeur du modèle économique, organisationnel, social et sociétal de la compagnie sont bien trop contraignantes alors que certaines compagnies pratiquent le dumping social en toute liberté. Craignant une destruction massive d’emplois, l’intersyndicale sollicite une rencontre et appelle à l’Etat à se rapproprier un outil stratégique pour le pays et a réinvestir pleinement et fermement son rôle de régulateur du transport aérien français. La CFDT, l’un des signataires, demande dans un édito publié sur son site que de véritables mesures de régulation applicables à l’ensemble des acteurs du secteur soient prises. S’exprimant sur l’interdiction d’opérer des vols intérieurs dès lors qu’une alternative ferroviaire existe en moins de 2h30 (hors alimentation hubs) le syndicat de Laurent Berger rappelle « qu’envisager de remplacer l’avion par le train est illusoire, si la société souhaite que l’après Covid soit mieux que l’avant, il est utopique de croire que le train puisse remplacer l’avion. Ces dernières décennies, les investissements liés au maillage SNCF n’ont pas été pensés pour répondre à l’intermodal Rail-Air. L’aéroport d’Orly n’est desservi que par la gare de Massy sans autre choix que le taxi ou le bus pour le rejoindre, les faibles fréquences ferroviaires de Roissy sur des horaires pas toujours adaptés et un nombre de quais insuffisant rendent la desserte de CDG ni pratique, ni compétitif. Si l’on ajoute à cela la vitesse réduite des TGV pour le contournement de Paris, le pré acheminement vers Roissy par le TGV s’avère inefficace, surtout pour les passagers voyageant avec des bagages » #airfrance #aviation

  • Royal Air Maroc annonce une reprise des vols domestiques et prépare un plan d'austérité

    Paris le 21 juin 2020 - Christophe Chouleur La RAM a annoncé une reprise partielle des opérations de ses lignes domestiques à partir du 25 juin prochain. Aucune date n'a cependant été annoncée pour la reprise des vols internationaux. Cette annonce positive ne suffit pas à lever le doute sur la santé de la compagnie. Royal Air Maroc a souffert de la pandémie, à l’instar de toutes les compagnies mondiales, et ne pourra pas reprendre l'ensemble de ses activités sans un soutien important de l’Etat. Ce soutien, actuellement en discussion, s’accompagnerait de mesures d’austérité touchant aux effectifs, aux destinations et à la flotte de 57 appareils la RAM. Les bureaux de représentation à l’étranger sont également dans le viseur. En attendant les annonces la compagnie se remet en ordre de marche avec une reprise des activités sur différents sites après plusieurs mois de télétravail et de mise à l’arrêt de toute la flotte. L’ensemble des salariés est par ailleurs soumis à une campagne de dépistage au COVID 19. De nombreuses critiques s'étaient élevées concernant le silence de la compagnie et les mesures commerciales adoptées qui ont depuis évolué vers plus de souplesse. Les difficultés de la RAM s'inscrivent dans un contexte régional détérioré constaté par l'AFRAA - African Airlines Association - dont le Secrétaire général, Abderahmane Berthé, a déclaré : « La demande de transport aérien a été négativement affectée par la pandémie du COVID-19, qui a entraîné des pertes pour les compagnies aériennes en raison de changements d'horaires importants, de restrictions et d'annulations de voyage. L'AFRAA recommande vivement aux compagnies aériennes africaines d'exhorter leurs parties prenantes à élaborer une stratégie de réponse proactive globale qui traite de l'impact négatif du COVID-19 sur leurs activités afin de s'assurer que les compagnies aériennes se redressent efficacement pour soutenir les secteurs économiques clés ». #AFRAA# #RAM# #RoyalAirMaroc

  • Le Proust Voyageur de Rebecca Moreau, directrice générale d'HELIFIRST

    Le terrain de jeu de notre avgeek de la semaine est situé à Paris et a été, avant d'être un héliport, un aérodrome qui a accueilli un grand nombre d’aviateurs à la renommée mondiale tels que Blériot et Farman. Rebecca Moreau a fait toutes ses études en hôtellerie et restauration de luxe et a eu le privilège de travailler dans les établissements où la notion du client et du service étaient les deux bases fondamentales. La vie professionnelle l’a rapprochée de son père afin de créer une compagnie d’hélicoptères sur l’héliport de Paris- Issy-les-Moulineaux et cette expérience familiale dure depuis plus de 25 ans et est une vraie passion Son objectif était de diriger un hôtel de type Relais & Châteaux mais les circonstances de la vie ont fait que ce sont ses hélicoptères qui se posent dans des Relais & Châteaux. Elle la chance de pouvoir voler de temps à autre au dessus de notre beau pays et a, entre deux vols, répondu à notre questionnaire du Proust voyageur. # Quel est pour vous le sens du mot voyage ? L'évasion, le repos, la découverte de nouvelles cultures # Quelle est votre compagnie préférée ? Emirates # Combien effectuez de vols par an ? Je ne compte pas en nombre de vols mais plutôt en heures de vol soit 1200 heures de vol pour 5 hélicoptères en 2019. # Quel est votre avion préféré ? L'Airbus A380 # Votre premier vol ? J'avais un an c'était sur un Airbus A320 d'Iberia entre Paris et Palma de Mallorque. # Votre dernier vol ? Au mois d'aout 2019 avec Thai Airways à destination de Bangkok. # Votre prochain vol ? En hélicoptère pour un tournage de la Carte Aux Trésors mais chut ... je ne peux pas vous dévoiler la destination. # Hublot ou couloir ? Hublot pour la vue. # La destination qui vous fait rêver ? Zanzibar et ses plages. # Quel est l'objet indispensable dans votre valise ? Je ne pars jamais sans ma crème solaire. # Un voyageur qui vous inspire ? Christophe Colomb. # Une anecdote pour terminer ? Nous faisions un vol pour une grande maison de joaillerie avec une passagère VIP qui s'est fait piquer sur la fesse par une abeille juste avant d'embarquer à bord de l'hélicoptère. Elle avait tellement mal qu'avec son accord j'aisoulevé sa jupe et aspiré le venin. Tout s’est heureusement bien terminé ! retrouvez HELIFIRST : Mail : contact@helifirst.fr Web : www.helifirst.fr Insta : @helifirst

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