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  • Album photo spécial "Flying Honu" d'ANA

    Notre album de ce vendredi, signé Clément Alloing, est dédié aux 3 Airbus A380 de la compagnie japonaise All Nippon Airways photographiés lors de leur passage à Toulouse, aéroport d'attache de Clément (découvrez sa biographie en fin d'article). Ces 3 avions sont mis en service sur la ligne Tokyo-Honolulu une destination touristique très prisée des japonais. Ils portent chacun une livrée spéciale « Flying Honu » ou « tortue de mer volante » déclinée en 3 couleurs. Le mot hawaïen "Honu" est un terme affectueux utilisé envers la tortue de mer et reflète l'amour que le peuple hawaïen ressent pour cet animal. C’est une créature sacrée à Hawaï qui apporte chance et prospérité à qui parviennent à l’apercevoir. Chaque appareil est vraiment unique et possède sa propre expression faciale et sa propre palette de couleurs : Lani porte une livrée bleue aux couleurs du ciel Hawaïen Kai abore une livrée vert émeraude aux couleurs de l’Océan Ka La est habillé une livrée orange qui s’inspire des couchers de soleil Hawaïens Les A380 ANA disposent de quatre classes de services avec 8 fauteuils First Class, 56 sièges Business Class, 73 sièges Premium Economy et 383 sièges Economy Class Passionné d'avions depuis son plus jeune âge Clément a toujours voulu travailler dans l'aérien, chose faite en 2006 lorsque il a rejoint Aviapartner Toulouse en tant qu'agent de trafic. Métier au combien passionnant et toujours en mouvement. Depuis octobre 2019 il a rejoint les rangs d'ATB en PCR ( poste de coordination et de régulation). et est suis cœur même du fonctionnement de l'aéroport. Il a commencé à faire de la photo en 2009 et depuis ne s'est pas arrêté. Suivre Clément Alloing sur twitter : @CAlloing et sur Flickr : https://www.flickr.com/photos/bycac/ #ANA #AirbusA380 #AllNippon #TLS #Blagnac @airbus @flyana

  • Analyse de la reprise du trafic aérien dans le monde.

    Paris le 18 juin 2020 - Olivier Joffet fait le point pour Gate7 sur le reprise du trafic aérien dans le monde L’accélération de la reprise en Asie du Nord-Est se poursuit. Une résurgence du virus est observée à Pékin, comment cela affectera-t-il la tendance ? La montée en puissance de la reprise a commencé en Europe soutenue par la mise en place des programmes d’été. La reprise engagée en Chine pourrait être affectée par une récente résurgence du virus à Pékin, malgré un processus de récupération rapide et impressionnant jusque-là. Le parallèle entre la Chine, les États-Unis et l'Europe apporte des enseignements intéressants sur l'importance de la taille du marché intérieur dans le processus de reprise. Plus le marché intérieur est vaste, plus la reprise est rapide. La Chine pourrait presque vivre de manière autosuffisante. La réouverture des frontières intra-Schengen va accélérer la reprise du trafic en Europe. Les vacances d'été contribueront à l'accélération. Les frontières de l'UE seront rouvertes début juillet, permettant aux vols long-courriers de revenir en Europe et de consolider le processus de récupération. La dynamique de reprise est presque la même pour tous les pays de l'UE, illustrant le fait que la demande locale n'est pas suffisante pour les compagnies aériennes de l'UE. Dans un monde à l'arrêt Qatar airways tire son épingle du jeu avec 17,8% de parts de marché malgré l'absence de réseau domestique. #trafficrecovery #airlines #airports #airtraffic #trafficanalysis

  • Très nombreuses annulations de vols à Pékin en raison de la reprise de cas de COVID-19

    Paris le 17 juin Pékin a annulé au moins 1255 vols au départ et à l’arrivée ce mercredi, ce qui représente près de 70% du trafic prévu, a rapporté le Quotidien du Peuple, alors que les craintes grandissent face à une nouvelle épidémie de coronavirus. Les autorités ont relevé le niveau de réponse d'urgence COVID-19 au niveau 2. Les responsables de la ville ont exhorté les résidents à ne pas quitter la ville, et plusieurs provinces ont mis en quarantaine des voyageurs en provenance de Pékin après que plus de 130 nouveaux cas ont été confirmés dans la capitale ces derniers jours. Air China avait annulé 295 vols à destination et en provenance de Pékin. Tous les vols concernés se font vers des points de son réseau domestique, y compris des villes comme Guangzhou, Chengdu, Shanghai et Chongqing. Le site Web de Beijing Capital indique également un nombre important d'annulations de vols par d'autres transporteurs chinois, tels que China Eastern Airlines, Hainan Airlines, ainsi que Sichuan Airlines. Certains transporteurs étrangers, qui avait été autorisés par les autorités chinoises à opérer un nombre de vols limité dans le pays, ont également suspendu leurs vols à Pékin. Les transporteurs japonais Japan Airlines et All Nippon ont ainsi annulé leurs vols entre Tokyo et Pékin. Selon le service client d'Air China, si le billet d'avion a été acheté avant le 15 juin et que la date de voyage se situe entre le 16 et le 30 juin, la compagnie propose un remboursement complet aux passagers. China Southern Airlines a également annulé les frais de remboursement pour certains vols liés à Pékin. Les annulations de vols interviennent dans un contexte de reprise de la demande de voyages intérieurs ces derniers mois. Les trois plus grands transporteurs de la Chine - Air China, China Southern et China Eastern – avaient en effet constaté une évolution positive du nombre de passagers transportéssur les lignes intérieures.

  • Grand Format exclusif : aux commandes du vol AF 112 Paris-CDG Shanghai

    Paris, le 16 juin 2020 - Pour ce premier "Grand Format" nous embarquons avec Eric BOICHUT, commandant de bord 777 d'Air France, qui nous relate son vol à destination de Shanghai dans le cadre du pont aérien mis en place par le gouvernement Français entre la France et la Chine afin de transporter du matériel médical et des masques de protection. Bienvenue à bord du vol AF 112 avec le commandant Boichut et les officiers pilotes Romain.A, Séverin.B et Antoine.B. Récit, photos et vidéo d'Eric Boichut. Le 28 avril au matin, je consulte mon planning sur l’application dédiée de mon iPad, j’ai un vol le 03 mai, CDG PVG CDG, destination Shanghai ! Quelques heures plus tard, je reçois un appel téléphonique : "Bonjour Eric, c’est Patrice L., chef pilote adjoint de la division Boeing 777, tu as un vol programmé le 03 mai sur PVG, il y a une obligation de réaliser un test Covid avec le résultat communiqué 24h avant le départ, es tu es toujours volontaire pour réaliser ce vol ? J'accepte. « Merci Eric, ton test Covid est prévu le 1er mai à 18h précise à Paris. Commence alors le rituel, comme avant chaque départ en vol, auquel j’ajoute un appel à mes 2 garçons de 17 et 21 ans, Quentin et Florian, pour les tenir au courant de mon départ en vol. Je les ai informés il y a quelques jours alors qu’ils étaient à mon domicile, que j’étais volontaire pour réaliser un vol au mois de mai, pour apporter ma contribution comme je l'avais déjà fait au mois d’avril en réalisant un vol Cargo entre CDG et l’île de La Réunion avec une escale à Djibouti. C'est aussi afin de maintenir mon aptitude à piloter. Un pilote, pour pouvoir prendre les commandes doit entre-autres, avoir réalisé 3 décollages et 3 atterrissages dans les 90 jours précédents le départ. Par l’intermédiaire de l’interface sécurisée j’envoie un mail aux 3 officiers pilotes, les « OPL» dans notre jargon, pour une prise de contact et échange d’informations. Le 1er mai au matin Décollage en passager de Nice pour CDG, arrivée avec quelques minutes d’avance. Location de voiture, installation à l’hôtel, puis départ pour hôpital où aura lieu le test avec un pilote qui fait un autre vol sur PVG le même jour que moi. Alors que nous arrivons à l’hôpital, je reçois un appel du chef pilote adjoint : « Éric nous venons d’apprendre que les autorités Chinoises viennent de remettre en vigueur la procédure de dépistage Covid 19 à l’arrivée. Si vous êtes testés positif vous serez conduits à l’hôpital à Shanghai, on vous fera rentrer en France le plus rapidement possible. Es tu es toujours volontaire pour réaliser ce vol ? . Quelques secondes de réflexion suffisent, j’ai déjà envisagé ce scénario, arriver à destination et déclencher les symptômes, être hospitalisé à l’autre bout du monde, j’ai conscience des risques, j’ai une pensée pour mes enfants, mais ces risques, ils sont maîtrisés, dans la vie il faut prendre des décisions, et je fais cela dans l’exercice de mon métier, à chaque vol. J’ai respecté scrupuleusement le confinement, pris toutes les précautions chaque jour, puis le jour de mon vol entre mon domicile et Paris, comme le mois dernier. « Oui Patrice, si mon test d’aujourd’hui est négatif je ferai le vol », mon collègue qui fait lui un vol cargo le même jour sur Shanghai confirme également qu’il fera le vol. À l’hôpital où nous sommes accueillis, les pilotes Air France viennent pratiquement chaque jour pour être testés avant leur vol lorsque le pays de destination l’exige. Identification, saisie de coordonnées, procédure bien rodée, quelques minutes en salle d’attente et me voilà assis écoutant le protocole qui va être réalisé pour ce testet écouvillon qui remonte dans la fosse nasale, c’est une première pour moi, j’ai pris une position confortable, zen attitude, profondes et lentes respirations ... l’infirmier, lui, maîtrise le geste, quelques secondes suffisent avant qu’il me dise, « c’est terminé, bonne journée ». Sur le chemin pour le parking où j’ai stationné la voiture, nous profitons du lieu, du paysage, les quais de Seine, Notre Dame de Paris en travaux. Retour à l’hôtel à CDG. Confinement, livraison du dîner par le room service, début de l’attente, une soirée particulière. Je consulte les informations du vol déjà disponibles, relis quelques procédures. La réduction drastique de notre activité, nécessitera pour chaque vol, une concentration adaptée et un niveau de performance optimum, la sécurité des vols est toujours la priorité de notre compagnie, de notre profession. Le 2 mai Réception du mail tant attendu, « Cher Monsieur veuillez trouver les résultats de votre test de dépistage au Covid 19, il est négatif ». Échange de messages entre les pilotes des 2 vols programmés le 3 mai, nous sommes tous négatifs. C’est parti ! transmission de l’info au chef pilote adjoint, au cadre pilote de permanence qui va ainsi pouvoir valider la liste équipage. Maintenant place à la « préparation mentale » pour un vol dans des conditions particulières, l’arrivée à destination et la procédure de dépistage, je me concentre sur la relecture des consignes compagnie. Le 3 mai : le jour J C’est le Jour J, AF 112. Rituel du réveil, petit déjeuner, puis l’heure de rejoindre le centre opérationnel où se retrouvent les équipages. L’uniforme est la suspendu, un peu d’émotion, en revêtant ma veste aux 4 gallons dorés ... Préparation des vols, pointage, échanges avec la cadre de permanence qui est également commandant de Bord, dernières consignes transmises, il y a un contact plusieurs fois par jour entre Air France et les représentants des escales, le quai d’Orsay, le CCO et la cellule de crise dédiée Covid19. Les 3 pilotes sont en avance, comme moi, un café et je propose que nous débutions l’étude du dossier de vol, une liasse de documents, dont certains règlementaires, sont archivés après chaque vol, mais nous avons également accès avec nos iPad à ce dossier en version électronique, via une application développée en interne qui nous permet une étude individuelle, Le choix des tronçons est réparti entre nous, pour respecter nos besoins afin de garder nos compétences en « expérience récente » ainsi je ferai l’atterrissage à Shanghai ... Je présente le contexte du vol, précise le cadre dans lequel nous allons le réaliser afin de respecter toutes les consignes habituelles, auxquelles s’ajoutent celles qui seront appliquées, résultant de la situation covid19. Chaque pilote est invité à présenter un résumé d’une phase de vol, celui qui fait le décollage à CDG, puis un autre les particularités pendant la croisière, nous évoquons la route prévue, la météo, les terrains accessibles en cas d’urgence, les particularités de survol, Russie, Chine... Je fais une présentation des conditions pour l’arrivée et l’atterrissage, et après que chacun se soit exprimé, j’enchaine sur la synthèse qui permet de définir les critères pour le calcul d’emport du carburant définitif, ainsi, chacun va faire individuellement un calcul qui sera ensuite partagé et que je validerai, sous réserve d’évolution de charge au départ lorsque nous serons à l’avion. La navette nous conduit en zone Cargo, l’avion est là : immatriculation : F GSPD un avion avec une cabine passager tri classe. Cet avion peut transporter ce jour jusqu’à 69 tonnes de charge, c’est à dire du fret au pont principal et dans les soutes. Le chargement des 28 tonnes de fret prévues sur notre vol est en cours. Le carburant prévu est de 82 300 kg de kérosène, le camion avitailleur est déjà connecté, les litres coulent dans les réservoirs Installation au cockpit, et la préparation de l’avion débute, c’est un enchaînement d’actions, chacun à sa place sait ce qu’il doit faire, nous nous « retrouvons » pour réaliser les check list, les calculs de paramètres de décollage, et partager avec tous les pilotes, toutes les informations reçues. Arrive le moment du briefing par le pilote qui va réaliser, après le push back de l’avion et la mise en route des moteurs par le CDB, le roulage et le décollage, Contexte, menaces, actions mises en œuvre pour y faire face, tout est abordé avant de conclure par la check list. Les soutes se ferment, l’agent en charge nous prévient qu’ils seront prêts dans quelques minutes pour le départ. Les derniers appels téléphoniques aux familles, conjoints ont déjà été effectués, nous sommes tous les 4 concentrés, comme à chaque vol, mais encore plus aujourd’hui. Soutes fermées, échanges radio avec l’agent en charge du push back, check list, autorisation de mise en route obtenue du contrôle aérien, et c’est parti, le frein de parc est relâché, alors que l’avion commence à bouger, une pensée furtive, nous partons tous les 4 vers Shanghai dans un contexte très particulier, il faudra être encore plus vigilant que d’habitude, la gestion du stress par les pilotes et indispensable, formations, et différentes techniques nous permettent cela. Mise en route du moteur droit, puis le gauche, avion immobilisé, frein de parc appliqué, le tracteur TOWBARLESS redescend l’avion, se décroche et nous clôturons le dialogue avec l’agent sol Autorisation de roulage obtenue, un signe conventionnel avec notre collègue et nous sommes maintenant autonomes, c’est parti pour 10 heures et 35 minutes de vol. Roulage pour la piste 09R, alignement et top décollage, l’OPL appuie sur les palms switch, les manettes de poussée partent en avant, changement de main, je prends les manettes en main, c’est toujours le commandant de bord qui, pendant une partie de la course au décollage tient les manettes, c’est à lui que revient la décision d’interrompre un décollage si un événement analysé comme ne permettant pas à l’avion de voler intervient avant la fameuse annonce V1, V1, VR, j’annonce « rotate », l’OPL tire sur le manche, affiche l’assiette de montée, l’avion avec ses 285 tonnes prend son envol, sensations de bonheur, d’être « en l’air », sur la droite Paris s’éloigne, nous traversons quelques nuages, en montée vers le ciel bleu, initialement vers 32 000 pieds, niveau de vol 320. cliquer pour agrandir les vignettes Les échanges radio se succèdent, avec les différents pays survolés, nous suivrons les conditions météo des terrains retenus, nombre d’entre eux sont fermés en raison de la crise sanitaire due au Covid19. En cas d’urgence il faudra en choisir un et s’y poser en toute sécurité, les principaux scénarios sont évoqués, avec les particularités de tous les pays survolés. Préparation par les 2 pilotes qui ne sont pas aux commandes, du déjeuner que nous prendrons tous ensemble, au cockpit, puis ce sera les tours de repos, gestion indispensable de notre « fatigue » sur les longs vols, afin d’avoir toujours 2 pilotes « reposés » aux commandes. Survol de la Russie, la Mongolie, le vol se déroule sans problème jusqu'à notre arrivée en Chine. Atterrissage à Shanghai Avion au parking, check list effectuée, la porte est ouverte, nous avons devant nous 5 personnes, en combinaison de protection, masque, et visière, gants, sur-chaussures, comme au bloc opératoire La représentante Air France se présente, des agents se répartissent dans l’avion et commencent à pulvériser l’avion en descendant la cabine, un autre nous demande de présenter notre badge, puis il pointe notre nom sur la liste équipage, son collègue prends notre température frontale, qui est notée., 37° pour moi … C’est bon, nous sommes autorisés à descendre de l’avion, ainsi que nos 4 autres collègues qui ont voyagé en passager, ils prendront demain le vol supplémentaire prévu, il fallait donc un équipage sur place 24h avant. Nous suivons nos guides, et arrivons au poste de contrôle sanitaire, où nous remettons le document de déclaration sur l’honneur demandé par les autorités. Puis nous sommes dirigés vers la zone de test, ou m’attendent des personnels du service médical. Un qui prend mes documents et imprime les étiquettes autocollantes, récupérées par un autre qui les colle sur les tubes qui recevront les échantillons, une personne me demande de la suivre, de m’assoir et me demande si je veux le test nasal ou buccal. J’opte pour le buccal, 15 secondes plus tard elle me fait signe que c’est terminé, et me dirige à nouveau vers la zone d’accueil. Résultats du test dans 3 heures, si c’est positif pour l’un d’entre nous ils viendront nous chercher, et nous conduiront à l’hôpital. Les 8 pilotes sont passés. Nous sommes invités à les suivre, afin de réaliser les formalités de police et de douane, cela fait une heure que nous sommes sortis de l’avion lorsque nous arrivons au RDC d’un bâtiment, c’est l’entrée de service de l’hôtel. A nouveau des agents en combinaisons intégrales nous accueillent, présentation du badge, prise de température, remise de nos numéros de chambre, ensuite nous sommes invités à prendre des vivres dans les cartons installés dans le couloir, de l’eau, des soupes chinoises. L’agent Air France a préparé un complément, avec accord des autorités, 2 oranges, du thé, café, quelques biscuits, c’est tout ce qui est autorisé. Puis nous prenons un ascenseur qui nous conduit à nos chambres. L’hôtel qui jouxte le terminal d’arrivée a été réquisitionné par le gouvernement Chinois, les personnels présents sont des agents de sécurité qui vont veiller sur nous, comme sur les autres membres d’équipages des compagnies assurant des vols de ou vers Shanghai. Devant ma chambre l’agent ouvre la porte, glisse une carte pour déclencher l’électricité et referme la porte derrière moi, j’ai été informé avant mon départ de Paris des conditions d’hébergement particulières, confiné 24 heures dans ma chambre. Interdiction de sortir de la chambre jusqu’au départ, juste le droit d’ouvrir la porte pour prendre les repas qui seront déposé à 6H30, 12H00 et 16H30. Les repas sont sommaires, mais je ne suis pas là pour faire de la gastronomie. Ils ne viendront chercher aucun de nous, Dans la chambre à mon arrivée, une « surprise », un seul des 2 lits a des draps, l’autre a le matelas « nu », c’est particulier comme ambiance, il y a le confort minimum, toilette, douche, J’ai passé une bonne nuit, avec vue sur l’aéroport, et le bruit de quelques avions au décollage, faible visibilité, peut-être 500 mètres par moment. Le vol retour C’est l’heure du départ, l’agent vient frapper à ma porte, prise de température frontale, et c’est ok pour le suivre, après rassemblement avec les 3 pilotes, ascenseur, couloirs, formalités, salle d’embarquement … J’aperçois notre avion. Encore quelques mètres et une fois à bord, quoi qu’il arrive, nous rentrons ! Nos soutes seront chargées de 6 millions de masques et autres matériels. Portes fermées, procédures de départ, l’avion rejoint la piste de décollage et c’est l’envol. Arrivés en croisière, je ressens comme mes collègues un sentiment de soulagement. Ces 24 heures, avec les conséquences en cas de symptômes, ont été longues, un peu stressantes les premières heures. Le vol retour se déroulera sans problème, avec une belle météo à CDG. Juste un plafond de nuages est annoncé et très bonne visibilité ensuite. Je décide alors en souvenir de ce vol de filmer notre arrivée en accéléré, 29 secondes qui représentent plusieurs minutes de notre approche jusqu’à l’atterrissage et l’arrivée au parking. Ventouse en place je lance l’enregistrement en automatique. Arrivée au parking, check list effectuées, nous descendons par l’escalier et foulons le sol français la gendarmerie est présente, plusieurs véhicules, la marchandise est précieuse, ce sont des masques … 6 millions de masques, Quelques photos souvenirs, des opérations de déchargement, échanges avec les gendarmes et nos collègues du fret et de la piste avant de prendre le bus qui nous conduira au centre des opérations ou après nous être salués chacun repart vers son domicile, pour moi ce sera une nuit d’hôtel avant le vol demain matin pour Nice. Je remercie mes collègues pilotes volontaires, réaliser ce vol dans les conditions très particulières de notre arrivée en Chine et de notre hébergement, n’était pas évident. cliquez pour lire la vidéo de l'atterrissage à Paris CDG Je salue l’engagement de toutes celles et ceux qui ont réalisé des vols au cours de cette période, uniquement des pilotes mais aussi des personnels de cabine volontaires pour assurer à la fois ce pont aérien afin de contribuer aux besoins de nos concitoyens, ou pour réaliser les vols de rapatriement de passagers, tous n’étaient pas partis sur des vols Air France, mais ce sont bien des équipages et des avions Air France, qui sont allés les chercher aux quatre coins de la planète pour les ramener chez eux. A bientôt sur nos lignes récit, photos, et vidéo d'Eric Boichut merci à tout l'équipage de ce vol particulier #AirFrance #Boeing777 #COVID-19 #CDG #crewlife

  • flyBAIR – La nouvelle compagnie virtuelle de l’aéroport de Berne s’apprête à décoller

    Paris le 15 juin 2020 - Christophe Chouleur Après la faillite de la compagnie Skywork en août 2018, l'aéroport de Berne s’est trouvé en difficulté et voyait son avenir menacé ne trouvant plus de compagnie intéressée pour desservir la capitale. Afin d'offrir à la clientèle régionale un service aérien,  l'aéroport s'est lancé dans la création d'une compagnie aérienne. Pour des raisons d'efficacité et de maitrise des coûts, l'aéroport de Berne a opté pour la création d'une compagnie virtuelle en partenariat avec Helvetic Airways pour l'affrètement des appareils et des équipages. FlyBair opérera des avions Embraers 190 pour les charters estivaux et envisage d'utiliser des Bombardiers Dash 8-400 pour les vols hivernaux. Le démarrage, initialement prévu en mai, a été repoussé en raison de la COVID-19 et des fermetures des frontières. La compagnie aérienne virtuelle bernoise Flybair commencera ses opérations le samedi 18 juillet 2020 par deux premiers vols entre Berne et Majorque et Sion-Majorque. D’autres destinations de vacances estivales notamment en Grèce et en Sardaigne devraient être proposées et une liaison vers un hub européen comme Munich, Amsterdam ou Londres est envisagée. La nouvelle compagnie espère être rentable dès sa deuxième année.

  • L'Airbus A350, fleuron du constructeur européen, notre album photo de la semaine par Théo Franchi.

    Cap sur Toulouse pour notre album photos de cette semaine présenté par Théo Franchi notre photographe de 22 ans. A l’âge de 7 ans, il a commencé à s’intéresser à l’aéronautique avec l’apparition de l’A380. Il travaille dans l’aéronautique depuis 3 ans et est également élève pilote et spotter à Toulouse-Blagnac (TLS-LFBO). Il commencé à spotter en 2014 avec son iPhone 4 depuis sa maison et malgrè une qualité décevante cela lui a donné l'envie de continuer. Il aime particulièrement photographier les beaux paysages qu'il rencontre en vol et les meetings aériens. Gate 7 partage avec vous cette semaine un premier album dédié à l'Airbus A350 et reviendra bientôt avec d'autres albums consacrés aux meeting aérien et à d'autres appareils. A tout seigneur tout honneur, commencons avec l'Airbus A350 1000 aux couleurs du constructeur européen. Qatar airways possède une belle flotte d'A350-900 et 1000 et a été la première compagnie à recevoir l'A350-1000. Quelque soit la livrée qu'il porte c'est un superbe avion. Ici aux couleurs de Finnair, malaysia airlines et Air France. Les soeurs ou rivales chinoises China Eastern et China Southern et un appareil à la livrée colorée "Panda" de Sichuan airlines Delta a misé sur l'A350 pour simpilfier et rajeunir sa flotte long-courriers. Cathay Pacific, la compagnie de Hong-Kong exploite 24 A350-900 et 12 A350-1000 Lufthansa exploite 14 Airbus-A350-900 à ce jour. Scandinavian a revelé sa nouvelle livrée à l'occasion de la réception de son premier A350. Sa flotte comprend 8 A350-900. Pour terminer cette série, un Airbus A350-900 qui porte partiellement les couleurs de son futur propriétaire Ethiopian Airlines. Nous retrouverons bientôt d'autres albums signés de Théo notre passionné d'aviation. Merci à lui pour sa contribution. Suivez Théo sur twitter : @THOFBOSS

  • Aérien : Vers un développement du marché de l’occasion

    Les compagnies sortiront amoindries de la crise et vont se séparer d’une partie de leur flotte. L’attrition des flottes et les faillites de compagnies mettront des volumes significatifs d’avions sur le marché de l’occasion. Olivier Joffet, consultant en stratégie spécialiste du secteur aérien et expert de la team Gate7 analyse dans le numéro du Finance News Hebdo les bouleversements auxquels fait face le transport aérien commercial suite à l’apparition de la Covid-19. Retrouvez l'interview complète parue dans Finance News Hebdo, le premier site marocain dédié à la finance. Finances News Hebdo : Que représentent les coûts de maintenance d'un avion dans les charges des compagnies aériennes ? Olivier Joffet : La maintenance aéronautique représente environ 12-15% des charges des compagnies. Il s’agit du troisième poste de coûts après la masse salariale et la facture carburant (30 et 20% respectivement). Cette charge varie en fonction des types d’avions exploités, de leur ancienneté, des effets de famille existant ou non, comprendre toutes les déclinaisons d’un même type d’appareil, la famille Airbus A320 comprend les A318, 319, 320 et 321. La maintenance d’un avion ne se réalise pas comme celle d’un train ou d’un véhicule. Elle dépend du nombre de cycles effectués par l’avion, correspondant à un décollage et un atterrissage. Il existe toute une déclinaison d’opérations de maintenance dans la vie d’un avion : Checks A : toutes les 500 heures de vol, pour vérification de routine de la cabine et des moteurs.Checks B : tous les trois mois, inspection des systèmes de vol et de sécurité. Checks C : tous les douze à dix-huit mois, pendant une semaine environ, inspection des éléments de structure de l’avion. Checks D : tous les 4-5 ans, l’avion est intégralement mis à nu et rénové. L’opération peut durer jusqu’à trois mois. F.N.H. : Au regard de la baisse du trafic aérien, pourrait-on nous attendre à ce que les compagnies revendent leurs avions ? O. J. : Les compagnies se posent toutes la même question fondamentale : quelle est la taille critique à avoir pour rebondir du mieux possible ? Les compagnies sortiront amoindries de la crise et vont se séparer d’une partie de leurs flottes; soit via une retraite anticipée de leurs sous-flottes jugées inopportunes par les temps actuels, ou via des retours de prêts chez les loueurs, de ventes sèches d’appareils voire d’opérations de «sale & lease-back». Leur préoccupation principale est pour l’heure de constituer les flottes les plus adaptées aux besoins à venir de la compagnie et aux exigences de leur clientèle en termes de produits, tout en sécurisant l’horizon financier. F.N.H. : Comment cela se passe et qui sont les preneurs ? O. J. : La vente d’une partie de la flotte est une option pour se donner un peu d’air en termes de cash. Le prix de cession reste fonction du type et de l’âge de l’avion. Le plus aisé dans le contexte est de procéder à des opérations avec les loueurs, soit via une rupture de contrat et retour de l’appareil chez son propriétaire, soit une opération de «sale & lease- back» consistant à vendre à un loueur un avion, et se faire louer ce même avion dans la foulée. F.N.H. : Ce marché d'occasion ne risque-t-il pas d’entrer en concurrence avec le marché du neuf ? O. J. : L’attrition des flottes et les faillites de com- pagnies introduiront des volumes significatifs d’avions sur le marché de l’occasion. A première vue, on serait tenté de penser qu’une cannibalisation des offres aura lieu, mais les marchés du neuf et d’occasion n’ont pas la même vocation ni les mêmes publics. Le neuf satisfait les besoins de renouvellement des appareils les plus anciens et/ou accompagne la dynamique de croissance organique d’une compagnie. L’occasion répond surtout à cette seconde voie et offre une flexibilité d’acquisition séparation que ne permet pas la pleine possession d’un avion. Neufs et occasions répondent donc de manière complémentaire aux impératifs des businessmodels des compagnies; les «Legacies» (compagnies aériennes classiques, ndlr) possèdent généralement leurs appareils, les low- cost au contraire ont massivement recours au leasing. De plus, un avion neuf impactera la trésorerie via le remboursement du crédit et gonflera le bilan par un amortissement faible. Un avion de seconde main aura une valeur résiduelle faible, car amorti, contribuant à dévaluer les actifs de la compagnie. F.N.H. : Quel impact cela aurait-il sur l'industrie aéronautique ? O. J. : A date, recevoir un avion neuf pour une compagnie est davantage une source de problème que de salut. Tant que la demande ne permettra pas de remplir les avions, les compagnies préfèreront conserver leurs flottes ou procéder à des renouvellements ciblés. Des reports de commande voire d’annulations vont avoir lieu si la crise perdure. Air Asia n’a pas souhaité prendre possession de 6 A320 récemment, Qatar Airways souhaite, quant à elle, l’étalement de ses livraisons. Un phénomène de conversion de commandes vers des appareils de taille plus adaptée à l’après-crise pourrait se matérialiser, avec des shifts de 320 vers la gamme 220 d’Airbus, ou de 330/350 vers les 321XLR/ULR, mieux adaptés aux nouvelles conditions de marché. L’impact pour les constructeurs sera direct et conduira à une réduction des cadences de production sur les longs courriers trop capacitaires ou les modules facilement disponibles d’occasion. En cascade, les sous-traitants verront leurs flux de commande se réduire; toute la chaîne de valeur sera impactée. Il peut aussi être temps pour les avionneurs de repenser leurs gammes et combler certains «vides». C’est le cas de Boeing et son NMA, ou l’arrêt de production du 380 d’Airbus par exemple. F.N.H. : Y a-t-il aujourd'hui des annulations de commande d'avions neufs ? A combien sont estimées les pertes des constructeurs ? O. J. : Rassurons les lecteurs, les carnets de commande des avionneurs sont bien garnis, malgré la crise du 737 MAX chez Boeing et les annulations et/ou reports de commandes que la crise engendre. Il reste encore aux deux avionneurs plusieurs années de productions devant eux, et des débouchés dans la Défense. La crise actuelle entraînera un ralentissement et un décalage temporel de la croissance du trafic aérien mondial. Toutefois, une reprise équivalente aux volumes observés en 2019 est attendue par nombre d’observateurs courant 2023. F.N.H. : Qu'adviendra-t-il de ces appareils s'ils ne trouvent pas preneurs ? O. J. : Deux issues : soit le stockage dans l’attente d’un repreneur, soit le scrapping. Cette seconde voie permet d’alimenter le marché de pièces détachées. Finances News est votre premier site marocain dédié à la finance. 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  • Volotea : Une reprise ambitieuse et orientée sur les marchés domestiques

    Paris le 10 juin 2020 - Entretien avec Pierfrancesco Carino, Directeur Général des ventes de Volotea - Christophe Chouleur. Comment se porte Volotea au sortir du confinement ? Nous abordons cette nouvelle phase de façon très optimiste car nous venons d’annoncer la reprise de notre activité pour le 16 juin. C’est une bonne nouvelle pour nos passagers, nos équipes et le marché. Nous redémarrons avec un renforcement des mesures d’hygiène à bord afin de permettre à nos passagers et équipages de voyager en toute sécurité. Durant la pandémie toute notre flotte à hiberné dans l’objectif de protéger nos salariés, nos partenaires et la pérennité de nos projets en contrôlant régulièrement nos indicateurs financiers et en communicant constamment avec notre équipe, nos clients et nos partenaires, nous sommes heureux de reprendre nos opérations. Vous redémarrez en force avec un accent sur les lignes intérieures Nous croyons beaucoup à la reprise à travers le réseau domestique des marchés sur lesquels nous sommes présents. Il y a là une belle opportunité pour les clients de découvrir ou redécouvrir et d’apprécier leur pays. C’est pourquoi nous renforçons nos liaisons intérieures dans les pays où nous avons des bases : la France, l’Espagne, l’Italie et la Grèce. Nous lançons 40 nouvelles lignes dont 15 en France, 5 d’entre elles étant exclusives. Nous nous focalisons sur la Corse avec 9 lignes vers Ajaccio Bastia et Figari. Nous sommes de nouveau présent à Beauvais et assurerons également des liaisons vers Nice au départ de Caen, Brest et vers Biarritz au départ de Lille, Lyon, Marseille, Rennes et Strasbourg et ouvrons une ligne entre Lille et Perpignan. Quelle est l'importante du marché français pour Volotea ? La France est un marché important pour Volotea. Nous employons plus de 400 salariés sous contrat français. Nous y faisons voler 13 Airbus A319 repartis sur 5 bases à Nantes, Toulouse, Bordeaux, Strasbourg, Marseille et bientôt Lyon. Nous y développons notre modèle initial celui de la connectivité entre les capitales régionales. La plupart du temps nous offrons des lignes qui ne sont pas proposées par d’autres compagnies. Ce développement apporte une réelle valeur ajoutée pour les territoires où nous sommes présents et avec lesquels nous travaillons en proximité. En 2019, nous avons transportés 3,3 millions de français (sur un total de 7,6 millions de passagers). Qu’en est -il de la flotte ? Volotea a une flotte de 39 appareils dont 25 Airbus A 319 en leasing et 14 Boeing 717. En France nous n’exploitons désormais plus que les Airbus A319 et nous avons programmé la sortie progressive de flotte de nos Boeing. Le choix du leasing nous apporte une meilleure rentabilité et plus de création de valeur. L’Espagne est un autre grand marché pour Volotea de quel œil voyez-vous l’opération de rachat d’Air Europa par Iberia ? Cette opération devra être approuvée au niveau européen. Pour le moment, nous nous concentrons pour continuer d’être la meilleure option aux yeux des autorités de la concurrence. Ryanair est très présente en Espagne, comment Volotea se positionne-t-elle vous par rapport à la première compagnie low-cost européenne ? Nous sommes très différents et nous ne nous considérons pas suivre une stratégie low-cost. Partout où nous nous posons, nous utilisons les terminaux des compagnies « legacy » et non ceux dédiés aux low-cost. Notre mission est de connecter les capitales régionales européennes. Notre stratégie est réellement de connecter des villes qui ne l’étaient pas auparavant, d’offrir des possibilités de voyages sans passer par les grands hubs et de dynamiser le tourisme local. Enfin nous avons un système de distribution multicanal et travaillons avec les agences de voyages et les tours opérateurs. Je rajouterai que nous n’avons que très peu de lignes en concurrence avec Ryanair. Pour terminer cet entretien comment voyez-vous le développement de Volotea ? Notre objectif est de consolider sur le long terme nos positions dans les 4 pays où nous avons des bases France, Italie, Espagne et Grèce ainsi que offrir notre meilleur service à valeur ajoutée à nos clients et partenaires à des prix très compétitifs. #volotea #France #Espagne #AirbusA319 #volsdomestiques #reprise

  • Des ailes et un cœur : La fondation Air France mobilisée dans la lutte contre la COVID19

    Paris le 9 juin 2020 - Christophe Chouleur Créée il y a déjà 28 ans, la fondation Air France accompagne des projets en faveur des enfants malades, handicapés ou en grande difficulté en France et dans les pays où la Compagnie est présente. Forte de son réseau de plus de 4500 salariés bénévoles et d’ambassadeurs, et de son lien très fort avec de très nombreuses associations, la Fondation Air France a apporté un soutien financier, matériel mais également sous forme de bénévolat durant cette période qui a fragilisée de très nombreuses populations. Gate7 a rencontré Cécile Vic déléguée générale de la fondation Air France pour faire le point sur les différentes actions menées dans ce contexte particulier. L’urgence et la soudaineté de la situation crée par la pandémie et le confinement, nous a conduit à être réactifs et à mettre en place des initiatives multiples et ciblées. Grace à nos liens de longue date avec des associations partenaires nous avons pu répondre de façon rapide et adaptée aux besoins apparus à l’occasion de cette crise tout en restant dans les domaines d’interventions de la fondation indique-t-elle avec la conviction qui l’anime. Des actions envers les enfants et les jeunes en difficulté scolaire Nous avons naturellement conduit des actions à destination des enfants et des jeunes en difficulté scolaire ou en précarité. Très rapidement après l’arrêt des cours certaines associations ont fait remonter les difficultés rencontrées par certains jeunes et enfants pour poursuivre leur scolarité à distance faute de matériel informatique. Pour mettre toutes les chances de leur côté, la fondation a débloqué rapidement une somme de 25000 euros pour l’achat de 100 ordinateurs qui ont été distribués aux jeunes des villes de Cachan et d’Aulnay sous-bois. 75 autres ordinateurs portables ont pu également être mis à disposition d’enfants placés en collaboration avec la Fondation d’Auteuil et l'association ESPREM. Des salariés bénévoles de la compagnie dont certains personnels navigants ont également accompagné des jeunes en difficulté dans leur apprentissage du français, de l’anglais et des mathématiques pendant la période d’arrêt des cours. La covid-19 a pris, dans certains pays défavorisés, une tournure encore plus inquiétante laissant de très nombreux travailleurs précaires sans ressources ni possibilité de nourrir leur famille. C’est dans ce contexte que la fondation est intervenue à Madagascar aux cotés de l’association du Père Pedro pour nourrir des familles qui ont faim à Madagascar et soutenir plus de 600 d’entre elles vivant dans des conditions de promiscuité rendant le confinement impossible et les obligeant à sortir la nuit pour faire les poubelles. Nous avions déjà récompensé son l’association Akamasoa du père Pedro qui lutte depuis 30 ans pour la réinsertion sociale et économique des plus pauvres à Madagascar. Un soutien envers les seniors confinés en Ehpad. L’isolement forcé et soudain provoqué par le confinement a été difficile à vivre pour de nombreuses personnes vivant en Ehpad. Des agents de la compagnie et leurs enfants se sont mobilisés pour rompre cette solitude en leur envoyant des lettres, photos et dessins d’enfants et leur redonner de l’espoir et un sourire. Une collaboration avec les Hôpitaux de l’AP-HP Le lien avec l’hôpital Necker Enfants Malades et la fondation Air France n’est pas nouveau et c’est grâce à cette proximité et a son réseau que la fondation Air France a pu aider l’hôpital à recevoir du Gel fourni par Unilever mais aussi en fournissant des masques en tissus fabriqués par des bénévoles et utilisés par les soignants lors de leurs trajets entre leur domicile et l’hôpital. A l’hôpital Henri Mondor, 1500 casques audio, utilisés habituellement à bord des avions de la compagnie, ont été donnés aux malades pour profiter de divertissements en toute tranquillité dans des chambres partagées. La mobilisation de nos personnels, PNC, PNT au sol en France et à l’étranger est une grande source de satisfaction pour Cécile Vic dont l’expérience et le réseau sont de précieux atouts pour mener à bien les ambitions de la fondation Air France. Notre fondation est un outil extraordinaire et c’est une chance de faire ce métier précise-t-elle en expliquant la fierté d’appartenir à la compagnie qui anime son équipe et tous les bénévoles qui contribuent à renforcer à l’étranger l’image de solidarité d’Air France. #AirFrance #solidarité #AP-HP #FondationAuteuil

  • Les pépites aéro-geek du Covid-19

    Paris le 8 juin 2020 - Olivier Joffet Chers lecteurs, Chers abonnés, Levons un petit peu le nez, profitons du retour des plaisirs de nos vies et du bonheur de revoir quelques avions évoluer. Gate7 vous propose un début de semaine tout en légèreté, à savourer sans modération, seul ou entre amis, avec un petit café matinal. Tous les « Aviation Geeks » connaissent bien FlightRadar24, l’application suédoise permettant de suivre en temps réel les avions évoluant au-dessus de nos têtes ; tant que la couverture ADS-B le permet. Nous reviendrons plus tard sur ce petit point technique sans importance à ce stade. Avec les restrictions de voyage imposées par la pandémie de COVID-19, les amateurs ont d’abord constaté une baisse spectaculaire du trafic s’étendant progressivement à toute la planète. Pour les plus accrocs de la tribu, quel passe temps trouver alors pendant le confinement ? Là où des milliers d’avions s’affichaient il y’a quelques semaines encore sur les écrans, seuls quelques vols résistaient ; pas de quoi déclencher des vagues d’excitations la plupart du temps... Toutefois, la période a permis l’apparition de quelques curiosités, ou antiquités ; à vous de voir… Une nuée de vieux Ilyushin et Antonov soviétiques ont refait leur apparition ; pour la plupart en Europe ou sur la route Asie-Europe dans le cadre des ponts aériens mis en place pour transporter masques, matériel médical et équipements sanitaires. Clou du spectacle, le plus gros avion civil du monde, l’Antonov 225 est passé à Vatry nous saluer courant avril. Au rayon Cargo, festival de printemps ! De nombreuses compagnies Cargo, pour certaines peu connues ont effectué des liaisons inédites. Habituellement noyés dans le trafic régulier et se raréfiant au fil des ans, jamais autant de 747 Cargo ne sont apparus au grand jour. Les “Queens of the Skies” ont un instant volé la vedette aux avions plus récents ; se risquant à de nouveaux territoires comme les 747-400 du transporteur chinois SF Airlines entre Wuxi et Francfort Hahn – équivalent de Fedex en Chine et n’opérant traditionnellement qu’en Chine Continentale – ou de Sky Gates International, peu habitués aux venus en Europe. A cela s’est ajouté toutes les flottes d’Air Bridge Cargo, Silk Way, Suparna Airlines – qui a poussé sa desserte jusqu’à Caracas --, Cargolux et autres habitués des Routes de la Soie. Rareté, Charles de Gaulle a eu le privilège de recevoir ce weekend un 747-236B(SF) de la compagnie géorgiennes Géo-Sky de 33 ans ; il ne doit rester en vol en 2020 qu’une poignée de 747-200 encore actifs dans le monde… Vinrent ensuite les premiers vols de rapatriement effectués par les compagnies régulières ou des compagnies spécialisées dans l’affrètement. Certains vols affrétés ont effectué des trajets vraiment inédits comme ce Brisbane - Paris CDG effectué par Virgin Australia le 13 avril dernier, soit 21000 km avec une escale à Hong-Kong… Des records ont été battus ; Air Tahiti Nui peut désormais fièrement brandir le trophée du plus long vol domestique au monde depuis qu’elle réalise des vols exceptionnels directs entre Papeete et Paris-CDG en Boeing 787-9. On peut aussi tirer notre chapeau aux vols suivants et féliciter les compagnies pour être aller jusqu’à l’autre bout du monde chercher des compatriotes désireux de rentrer au pays : Francfort – Auckland via Tokyo par Lufthansa Vienne – Sydney en direct par Austrian Amsterdam – Sydney via Kuala Lumpur par KLM Zurich – Santiago du Chili par Swiss Toutefois, les plus belles pépites (à nos yeux encore ébahis) ne proviennent pas des vols de rapatriement. Au moment où le trafic régulier reprend progressivement des couleurs, Gate7 partage avec vous quelques-unes de ses « prises ». Qui aurait cru que nous verrions un jour : Un 777-300ER d’Air France effectuer une liaison entre Fort-de-France et La Havane ? LATAM voler également en 777-300ER entre Xiamen et Amsterdam ? Un Airbus A340-600 (ex Virgin Atlantic) de Maleth-Aero portant les couleurs spéciales « Thank You NHS » effectuer le trajet entre Nanjing et Malte ? Philippines Airlines proposer un vol Los Angeles – Bridgetown (La Barbade) en 777-300ER ; probablement l’une des plus belles raretés du mois… Mais aussi… Aegean – Athènes – Pékin via Nur-Sultan en A320 Aer Lingus – Dublin – Pékin, plusieurs fois par jour. La compagnie ne dessert pas l’Asie. Aeroflot – Malaga – Lisbonne en A332, Moscou – Madrid en 77W, et Munich – Moscou en 77W ; où comment offrir des raretés en Widebodies sur des vols intra-européens Aerolineas Argentinas – Shanghai – Auckland ; lorsque qu’un peu de tango vient animer le ciel chinois qui d’ordinaire ne voit pas la compagnie argentine lui rendre visite Air Belgium – Bruxelles – Krasnoïarsk en A343 ; petite escale russe sur la route de la Chine, avec un Airbus A340 habitué au changement car opérant tantôt vers les Caraïbes, tantôt l’Afrique… Asie au menu du mois de mai. Air Caraïbes – Nantes – Nanjing en A35W ; certainement l’une des plus belles raretés de la période ; Air Caraïbes a toujours préféré les cieux chauds des Caraïbes aux routes sibériennes. Mais aussi Montréal – Pointe à Pitre ; route de rapatriement pour une compagnie n’allant pas au Canada habituellement… Et si demain ?... Air Europa – Guayaquil – Francfort en 789 ; Air Europa est basée à Madrid Air Europa - Madrid -Bridgetown en 787 Alitalia – Rome – Newquay (UK) (19 Mai) en A321 Alitalia - Seoul - Bari en 777 Azul – Pékin – Amsterdam en A339 ; tout comme LATAM, Azul n’opère pas à destination de l’Asie habituellement·       Azul – Pékin – Amsterdam en A339 ; tout comme LATAM, Azul n’opère pas à destination de l’Asie habituellement British Airways – Manille – Londres en A388 ; et non il ne s’agissait pas d’un retour de maintenance mais d’un vol de rapatriement. Mais aussi Denpasar – Londres en B789, destination non desservie là encore…· Brussels Airlines – Bruxelles – Qingdao en A333 ; la compagnie ne desservant pas l’Asie en temps normal China Eastern – Guangzhou – Londres en B77W; lorsque l’on sait que la compagnie est basée à Shanghai Pudong, ce vol n’est vraiment pas commun… China Southern – Billund (DK) – Shanghai ; Peu courant de voir un B77F à Billund, et encore moins le voir décoller à destination de Shanghai lorsque l’on sait que le hub de China Southern est basé à Guangzhou El Al – Wuhan – Tel Aviv en B789 et Jinan – Tel Aviv en B772 ; El Al ne dessert habituellement que Hong Kong en Asie Emirates – Chicago – Copenhague et Quito – Amsterdam en B77W ; où quand la flotte Cargo ne suffit plus et qu’il faut envoyer des « Convertis Cargo » aux quatre coins du monde Finnair – Dublin – Helsinki en A359 et A333 ; si peu de Widebodies volent habituellement en moyen-courrier en Europe ; à signaler Garuda Indonesia – Amsterdam – Bogota (17 Mai) en B777-300ER ; la compagnie n’opérant qu’une route vers l’Europe habituellement (Jakarta – Amsterdam) Iberia – Shanghai – Madrid et Shenzhen – Madrid en A346 ; la compagnie espagnole ne dessert qu’habituellement Tokyo en Asie Icelandair – Shanghai et Nanjing – Munich en 763, et Reykjavik – Shanghai en direct, dans un 763 reconfiguré en Cargo ; Icelandair n’opère pas vers l’Asie habituellement, et encore moins des liaisons Asie – Munich Juneyao – La compagnie chinois a multiplié les escales en Europe (LHR, CDG, MAD) en 789 ; elle qui d’habitude ne se risque pas au-delà d’Helsinki LATAM – Amsterdam – Xiamen et Guangzhou – Amsterdam en B77W ; LATAM n’a traditionnellement aucune route vers l’Asie, encore moins au départ d’Amsterda LOT – Wuhan – Varsovie en B789 ; là encore une compagnie n’allant pas en Asie Privilege Style – Madrid – Ningbo ; plus habituée des vols privés entre Afrique et Europe, leur 77S s’est enhardi pour visiter la Chine à l’occasion du confinement en Espagne Royal Air Maroc – Pékin – Casablanca en 789, et 13 :00 de vol pour une escale pas banale Saudia – Istanbul – Hong Kong en 744F, route inédite… Swiss – Shenzhen – Zurich en B77W ; Swiss étant plus habituée de l’escale Hong-Kongaise que des métropoles du delta de la rivière des Perles TAAG – Pékin – Luanda en 77W ; un des plus longs vols directs au départ de PEK avec 14 :30 de vol TAP Portugal – Lisbonne – Nanjing en A339 ; encore une compagnie ne desservant habituellement pas l’Asie, et qui y a pris goût en ce printemps 2020 Vietnam Airlines – Bruxelles – Hanoi en A359 ; la compagnie vietnamienne ne reliant habituellement pas Bruxelles Wizz Air – Budapest – Pékin via Nur-Sultan en A320 Vous vos pincez ?... Nous aussi, mais on espère voir d’autres raretés de ce type ! Sur ce, nous vous souhaitons une excellente journée. N’hésitez surtout pas à nous partager vos plus belles « prises ». Il se murmure que l’album FlightRadar24 « Printemps 2020 » pourrait devenir un Numéro Spécial. #Avgeeek #Avgeeks #Cargoflights #Antonov

  • Le Proust voyageur de Lustu

    Mais qui se cache derrière "Lustu" le célèbre twittos de la cote d'azur connu pour son blog et les superbes livrées imaginaires qu'il dessine ? Il se dévoile, sans tomber le masque, à travers notre questionnaire de Proust voyageur. Dans l’aviation civile depuis bientôt 15 ans, après un passage à l’ENAC, "Lustu" a travaillé dans pas mal de domaines, de l’infrastructure aéroportuaire à la sécurité et aux opérations aériennes. D’abord à CDG, et maintenant à Nice. Son métier (pourtant 100% aero) ne suffisant pas à satisfaire pleinement sa soif d’aviation, il écrit aussi quelques articles sur un blog, et surtout dessine beaucoup d’avions. Une façon de donner vie à des machines un peu fantaisistes. Il faut peut-être y voir une piste de reconversion professionnelle pour dans 15 ans. Egalement pilote privé, il vole à Cannes. # c’est quoi un avgeek ? C’est quelqu’un qui est capable de réveiller sa femme en pleine nuit en lui disant « Hey cherie, tu sens ces vibrations ? C’est un Antonov 12 qui fait Leipzig-Ghardaïa qui passe juste au dessus à 20 000 pieds !!! ». Et qui assume ! # Quel est pour vous le sens du mot voyage ? L’aventure et l’enrichissement culturel. (Et si possible avec beaucoup d’heures de vols.) # Quelle est votre compagnie préférée ? Brussels Airlines, pour l’audace de la décoration extérieure de leurs avions. Sinon en compagnie française, Air Corsica, ne m'a jamais déçu. Et puis ils sont les seuls au monde à offrir un Canistrelli avec la boisson. # Nombre de vols par an ? Une bonne trentaine, en comptant les vols loisirs. # Quel est votre avion préféré ? L’A350-1000, qui vient juste de détrôner le 777-300ER. # Votre premier vol ? Rodez-Orly en 737-200 sur Corsair. Je devais avoir 10 ans. # Dernier vol ? Toulouse-Nice, sur Easyjet. # Hublot ou couloir ? Hublot pour les vols de moins de 2h pour la vue et pour vérifier l’état de l’avion ;-). Couloir sur long-courriers pour se déplacer plus facilement. # Le meilleur moment à bord ? Quand l’équipage annonce que nous allons traverser une zone de turbulences, pour l’adrénaline. A condition de bien avoir attaché sa ceinture évidemment. # Le pays où vous rêvez d’aller ? Le Canada, notamment les parcs naturels de l’ouest. # Prochaine destination ? Probablement la Floride si tout rendre dans l’ordre. # Quel est l’objet indispensable dans la valise ? L’appareil photo ou le drone. # Votre état d’esprit en faisant votre valise ? Le stress car en général elle est faite au dernier moment dans la précipitation. #Où est le bout du monde ? Dans l’imagination des platistes. # Une devise de voyage ? Profite à fond, tu ne te rends pas compte de la chance que tu as. # Un voyageur qui vous inspire ? Thomas Pesquet. Qui m’inspire une profonde jalousie ! # Quel est votre aéroport préféré ? Nice, car l’environnement y est quand même exceptionnel, en particulier en hiver quand la neige est proche. Un bonheur pour faire des photos spectaculaires. Suivre Lustu : son blog https://lustublog.com sur twitter @Lustublog

  • L'album photo de la semaine par Mel photographe aéronautique originaire de Manchester

    Notre album photo est présenté par Mel une photographe aéronautique originaire du Royaume-Uni. Depuis sa jeunesse elle a toujours eu un intérêt pour l'aviation et a travaillé dans l'industrie du voyage. Elle a décidé de combiner son intérêt pour l'aviation et son amour de la photographie il y a environ 6 ans et passe désormais son temps libre dans les aéroports à photographier les avions. Basée à Manchester (MAN / EGCC) elle se rend souvent à Heathrow et fait régulièrement des déplacements d'une journée vers d'autres aéroports européens pour photographier la variété d'avions présents. Mel est active sur les réseaux sociaux Twitter et Instagram sous le pseudo d'@avgeekmel. Pour terminer en beauté et avec nostalgie, tous les Boeing 747 de Virgin Atlantic sont retirés de la flotte, une mini série dédiée à la "queen of the skies" aux couleurs de la compagnie de Sir Richard Branson dont une livrée speciale Walt Disney World - Star Wars. Plus à l'aise derrière l'objectif que devant, Mel, notre photographe avgeek est active sur les réseaux sociaux. Suivez la sur twitter et Instragram : @AvgeekMel . Mel utilise des appareils photo reflex numériques Nikon pour prendre toutes ses photos d'aviation et Adobe Lightroom et Photoshop avec Google Nik pour les éditer. Elle a une base de données de photos d'aviation provenant d'aéroports en Europe, aux États-Unis, à Singapour, au Japon, en Corée du Sud et en Australie. #AvgeekMel #ManchesterAirport #VirginAtlantic #AirDo #Airbus #Boeing

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